2. Fais du bien à l’homme pieux, et tu recevras ta récompense ; et si ce n’est de lui, ce sera du Très-Haut.
3. Il n’y a rien de bon en celui qui a l’habitude du mal et qui ne donne point d’aumônes.
4. Donne à l’homme pieux, et ne secours point le pécheur.
5. (Vulg. 6.) Fais du bien aux humbles, et ne donne rien à l’impie[1]. Empêche qu’on ne lui donne des pains, et ne lui en donne pas, de peur qu’il ne s’en serve pour t’opprimer.
6. (7.)Car, en échange de chacun de tes bienfaits, tu recueilleras double mal. Or le Seigneur hait les pécheurs, et c’est lui qui infligera une peine aux impies. Donne au bon, et ne secours pas les pécheurs.
8. Dans la prospérité, un ami ne peut être apprécié ; dans l’adversité, un ennemi ne se cachera pas[2].
9. Dans la prospérité d’un homme, ses ennemis s’affligent ; dans l’adversité, son ami lui-même s’éloignera.
10. Ne te fie jamais à ton ennemi ; car sa méchanceté est comme la rouille[3] qui s’attache à l’airain.
11. Et lors même qu’il s’humilierait et marcherait tout courbé, réprime ton âme et garde-toi de lui ; fais comme si tu essuyais un miroir, et tu verras s’il n’est pas rouillé jusqu’au fond de son cœur[4].
12. Ne l’engage point à s’arrêter auprès de toi, et, en voyage, ne t’arrête pas chez lui ; ne le fais pas asseoir à ta droite, de peur qu’il n’exige ton siége, et qu’enfin tu ne reconnaisses que j’ai raison, et que le regret ne te vienne au souvenir de mes paroles.
13. Qui aura pitié de l’enchanteur mordu par un ser-