16. Donne et reçois, et charme ton âme.
17. Car dans l’enfer il n’y a plus à chercher des délices.
18. Toute chair vieillira comme un manteau ; car tel est l’arrêt porté de toute éternité : Tu mourras de mort. Telles sont les feuilles verdoyantes d’un arbre touffu.
19. Les unes tombent, les autres germent, ainsi des générations de chair et de sang ; l’une meurt, l’autre naît[1].
20. Toute œuvre corruptible périt, et son auteur s’en ira comme elle.
21. (Vulg. 22.) Heureux l’homme qui finit dans la sagesse, et dont la prudence inspire les méditations.
22. (23.)Celui qui, en son cœur, pense aux voies de la sagesse, en comprendra les mystères. Attache-toi à ses pas, comme on suit une proie, et mets-toi aux aguets sur son chemin.
23. (24.)Heureux celui qui se penche pour la voir par sa fenêtre[2], et qui écoute à sa porte,
24. (25.)Et qui loge tout contre sa maison, et plante dans sa muraille le pieu qui soutient sa propre tente. Il s’abritera sous ses mains, et il reposera dans la tente des justes.
25. (26.)Il placera ses enfants sous son ombre, et Ini-même s’arrêtera sous ses rameaux.
26. (27.)Elle le garantira des ardeurs de l’été, et il reposera dans sa gloire.
CHAPITRE XV
1. Ainsi fera celui qui craint le Seigneur, et celui qui possède la loi embrassera la sagesse.