15. Il est une habileté qui abonde en amertume[1].
16. La science du sage est aussi abondante que les eaux d’une inondation, et ses conseils sont comme une source de vie[2].
17. Le cœur du fou est comme une urne fêlée ; il ne retiendra aucune connaissance.
18. Si l’homme sensé entend une parole sage, il la louera et s’attachera à elle. Celui qui vit dans les plaisirs l’a aussi entendue ; mais elle lui a été désagréable, et il l’a rejetée derrière ses épaules.
19. Le récit d’un fou est comme un fardeau que l’on porte en chemin[3] ; mais la grâce découlera des lèvres du sage.
20. La parole du sage sera désirée dans les assemblées, et les cœurs méditeront sur elle.
21. La sagesse est au fou comme une maison en ruines[4], et l’insensé ne sait dire que des paroles sans suite.
22. La doctrine est au fou comme des fers aux pieds, ou comme des menottes à la main droite[5].
23. Le fou rit aux éclats ; l’homme sage à peine sourit doucement.
24. La doctrine est à l’homme sensé comme un ornement d’or, comme un bracelet à la main droite[6].
25. Le pied du fou est prêt à entrer en n’importe quel logis ; l’homme habile est réservé à la porte des grands.
26. L’indiscret se penchera par la porte pour voir dans la maison ; l’homme bien élevé se tiendra debout au