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Page:La Sainte Bible de l’Ancien Testament d’après les Septante et du Nouveau Testament d’après le texte grec par P. Giguet - tomes 1 à 4, 1872.djvu/1928

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2. La concorde entre les frères, l’amour du prochain ; l’accord entre l’époux et l’épouse.

3. Mon âme a trois sortes d’hommes en haine, et je m’indigne de ce qu’elles existent :

4. Un mendiant orgueilleux, un riche trompeur, un vieillard adultère, dont l’intelligence est appauvrie.

5. Jeune, tu n’as point amassé : comment acquerras-tu dans ta vieillesse ?

6. Qu’il est beau, avec des cheveux blancs, d’avoir l’équité ! que la science du conseil convient bien aux anciens !

7. Que la sagesse des vieillards est belle ! que le conseil et l’intelligence siéent bien à ceux que le Seigneur a glorifiés !

8. L’expérience est la couronne des vieillards ; la crainte du Seigneur est leur gloire.

9. Neuf choses auxquelles je pense, je les ai en mon cœur estimées bienheureuses, et une dixième qui est sur mes lèvres[1] :

10. C’est un homme qui trouve sa joie en ses enfants, et qui, de son vivant, voit la chute de ses ennemis.

11. Heureux celui qui a pour compagne une femme sensée ; qui n’est point tombé à cause de sa langue, et qui n’a point servi un homme indigne.

12. Heureux celui qui a trouvé la prudence, et qui l’enseigne à des oreilles attentives.

13. Que celui qui a trouvé la sagesse est grand ! mais il ne l’est pas plus que celui qui craint le Seigneur.

14. La crainte du Seigneur est supérieure à tout ;

15. Celui qui la possède, à qui sera-t-il comparé ?

16. (Vulg. 18.) Toute plaie est supportable[2], mais non celle du cœur ;

  1. Comme la plus excellente.
  2. Sous-entendu que Dieu envoie, ou On supporte toute plaie.