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Page:La Sainte Bible de l’Ancien Testament d’après les Septante et du Nouveau Testament d’après le texte grec par P. Giguet - tomes 1 à 4, 1872.djvu/1930

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30. (32.)Une femme qui ne rend pas heureux son mari, lui affaiblit les mains, lui affaisse les genoux.

31. (33.)Le commencement du péché vient de la femme ; c’est à cause d’elle que nous mourons tous.

32. (34.)Ne donne point d’issue à l’eau ; ne donne pas d’autorité à la femme.

33. (35.)Si elle ne marche pas à ta main[1],

34. (36.) Sépare-la de ta chair.

CHAPITRE XXVI

1. Heureux l’époux d’une femme bonne ! le nombre de ses jours est doublé.

2. Une femme forte est la joie de son mari ; elle multiplie ses jours au sein de la paix.

3. Une femme bonne est un bon partage ; c’est le partage qui sera donné à ceux qui craignent le Seigneur.

4. Riche ou pauvre, si leur cœur est bon, en tout temps leur visage sera joyeux.

5. De trois choses mon cœur a crainte, et à la quàtrième j’ai le visage abattu :

6. L’accusation injuste d’une ville, le rassemblement tumultueux du peuple,

7. Et la calomnie. Tout cela est plus terrible que la mort.

8. Mais une femme, tourment et deuil du cœur,

9. Jalouse d’une autre femme, porte le fléau de la langue, et en frappe tout le monde.

10. Une méchante femme est comme le joug qui se balance sur le cou des bœufs[2] ; celui qui la possède ressemble à l’homme qui tient un scorpion.

11. Une femme adonnée au vin est un grand sujet d’amertume ; elle ne pourra cacher son opprobre.

  1. Au gré de tes justes désirs.
  2. C’est l’image du joug que portent deux époux mal assortis.