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Page:La Sainte Bible de l’Ancien Testament d’après les Septante et du Nouveau Testament d’après le texte grec par P. Giguet - tomes 1 à 4, 1872.djvu/1940

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11. Ne lui donne aucune autorité dans son enfance.

12. Façonne-lui les reins pendant qu’il est tout petit, de peur que, s’étant endurci, il ne te désobéisse.

13. Instruis ton fils, travaille à le former, de peur qu’il ne t’offense à ton déshonneur.

14. Ne lui pardonne aucune de ses négligences.

15. Courbe son cou dès sa première jeunesse.

CONCERNANT LA SANTÉ

16. (Vulg. 14.) Mieux vaut être pauvre avec la santé, et vigoureux avec la force, que riche, mais affligé en son corps.

17. (15.)Mieux vaut être en santé avec une bonne complexion que posséder tout l’or du monde ; mieux vaut un corps robuste que d’innombrables trésors.

18. (16.)Il n’est richesse préférable à la santé du corps, et il n’est plaisir au-dessus de la joie du cœur.

19. (17.) Mieux vaut la mort qu’une vie amère, ou une maladie sans fin.

20. (18.)Un repas servi à une bouche close[1], c’est comme un festin déposé sur un sépulcre[2].

21. (19.)À quoi bon des offrandes devant une idole ? elle ne les mangera pas ; elle n’en sentira pas le parfum.

22. (20.)Ainsi est celui que le Seigneur bannit de devant sa face.

23. (21.)Il voit en gémissant les biens sous ses yeux, et il soupire comme l’eunuque qui tient une vierge en ses bras[3].

  1. À qui a la bouche close, à une statue.
  2. Allusion à la coutume qu’avaient les Juifs de déposer des mets sur les tombeaux ; ces mets devaient servir aux pauvres qui viendraient prier pour le défunt.
  3. Il est incapable de jouir de ces biens.