24. (22.)N’abandonne pas ton âme à la tristesse, et ne t’afflige pas toi-même en ton conseil.
25. (23.)La joie du cœur est la vie de l’homme, et l’allégresse promet une longue vie à l’homme.
26. (24.)Aime ton âme, console ton cœur, et chasse loin de toi la tristesse ;
27. (25.)Car la tristesse en a tué un grand nombre, et elle n’est bonne à rien[1].
28. (26.)L’envie et la colère abrégent les jours, et les soucis engendrent une vieillesse prématurée.
29. (Vulg., XXXIII, 16.) Comme celui qui grappille derrière les vendangeurs[2],
30. (17.)J’ai pris l’avance pour recevoir la bénédiction du Seigneur, et, comme un vendangeur, j’ai rempli le pressoir.
31. (18.)Considérez que je n’ai point travaillé pour moi seul, mais pour tous ceux qui cherchent la doctrine. (19.)
32. Écoutez-moi, grands du peuple, et vous, princes de l’Église, prêtez-moi une oreille attentive.
33. (20.)À ton fils, à ta femme, à ton frère, à ton ami, ne donne de ton vivant aucun pouvoir sur toi, et n’abandonne pas tes biens à autrui, de peur que tu ne les regrettes et ne les leur redemandes ensuite.
34. (21.)Tant que tu existes et que tu respires, ne trafique de toi avec aucune chair[3] ;
35. (22.)Car mieux vaut être prié par tes enfants que de recourir à leurs mains.
36. (23.)En toutes tes œuvres, fais toujours le mieux possible.
37. (24.)N’imprime pas de tache à ta gloire ; mais le
jour de la fin de ta vie,