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Page:La Sainte Bible de l’Ancien Testament d’après les Septante et du Nouveau Testament d’après le texte grec par P. Giguet - tomes 1 à 4, 1872.djvu/2811

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16. D’orner des plus belles offrandes le temple saint qu’il avait jadis dépouillé, de lui rendre ses vases sacrés en beaucoup plus grand nombre, et de subvenir, de ses revenus personnels, aux frais des sacrifices ;

17. Outre cela, d’être Juif lui-même, et de parcourir tous les lieux habités pour y proclamer la puissance de Dieu.

18. Mais ses souffrances ne se calmèrent pas, car le juste jugement de Dieu était appesanti sur lui ; alors, n’espérant plus rien, il écrivit aux Juifs la lettre ci-après transcrite, en forme de supplication, et conçue en ces termes :

19. Le roi et général Antiochus aux bons citoyens Juifs salut, santé et bonheur.

20. Si vous vous portez bien, si vos enfants et vos familles vont comme vous le désirez, j’en rends les plus grandes grâces à Dieu, ayant espérance dans le ciel.

21. Pour moi, je suis malade, et je n’ai pour vous que des pensées de bienveillance et d’honneur. Comme je revenais de la Perse, je suis tombé en une maladie cruelle, et j’ai jugé nécessaire de m’occuper de la sécurité de tous.

22. Ne sachant ce qui peut arriver de moi, quoique j’aie beaucoup d’espoir d’échapper à cette maladie,

23. Considérant que mon père, dans le temps qu’il porta ses armes contre les pays hauts, désigna son successeur,

24. Pour qu’en cas d’accident imprévu ou de fâcheuse nouvelle ceux de son royaume, sachant à qui les affaires étaient remises, ne fussent point troublés ;

23. Songeant, en outre, que les rois mes voisins attendent l’occasion et chercheront à profiter des circonstances, je nomme roi mon fils Antiochus, que plus d’une fois, lorsque j’ai parcouru mes provinces supé-