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le muséon.

la leçon est achevée, Yasa interroge Revata sur les dix points : « La pratique du siṅgiloṇa est-elle licite ? », etc. Le saint ne comprend pas les formules : « Qu’est-ce, demande-t-il, que le siṅgiloṇa, etc. ? » Sur les explications de Yasa[1], Revata répond que les dix pratiques sont prohibées, fors la sixième, quelquefois licite, quelquefois illicite. Les formules 9 et 10 ont paru assez claires pour qu’elles fussent condamnées à simple audition et sans que Yasa dut se donner la peine de les expliquer.

« Tels sont, conclut Yasa, Les dix points que les religieux [appelés] Vajjiputtakas, de Vesālī, ont proclamés. Venez, prenons cette question… ». Revata accepte.

II. § 1. Les Vajjiputtakas apprennent les démarches de Yasa. Eux aussi cherchent des alliés : « Cette question est dure et mauvaise… ». Ils imaginent de séduire Revata et se rendent à Sahajāti munis de toutes sortes d’ustensiles de la vie monastique.

§ 2. Épisode — Le vénérable Sāḷha se demande qui est d’accord avec le Dhamma (dhammavādin), les Orientaux ou les Occidentaux[2]. Considérant le Dhamma et le Vinaya, il résoud le problème en faveur des seconds. Une divinité vient le confirmer dans cette vue. Le sage décide toutefois de ne pas manifester son opinion avant d’être « choisi pour cette question ».

    quelque nature qu’elle soit ». [Communiqué par M. Kern].

    Le Bouddha ayant défendu la « déclamation chantée » du Dharma (āyatakena gītassareṇa dhammaṁ gāyanti), les moines s’abstiennent du sarabhañña. Le Maître les reprend à ce sujet (C. Vagga, V. 3 et la note des traducteurs).

  1. Explications que nous examinerons ci-dessous.
  2. pācīnakas et pāṭheyakas.