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283] LES coNcii.Es itoiDimn.di S. 71

sens moins précis : il s'agit, en Ions cas, (riinc provision ij(ivajjlril,ani '.

D'autre part, les boîtes en os, en ivoire, en corne, etc., sont autorisées pour la conservation des onguents {(tnjaua) '.

11 est donc licite de conserver du sel, et on ne voit pas que la « corne », permise pour les onguents, compromette la sainteté de cette praticpie '. Tout an |)Ins peut-on se demander s'il est })ermis d'en faire usage (juand on est hien portant. Mais rien n'indicpie (jue les theras se soient posé cette question, plutôt subtile. Qui est malade, (pii est bien poi-tant ?

On aboutit donc à cette constatation, étrange à première vue, que la première nouveauté, sinyilona, défendue implicitement par le Pâtimokkba ' est auloi'isée par les Kliandakas.

L'explication des Dbarmaguptas (7" nouveauté) et des iMahîçâsakas (I"" nouveauté), présente cette particularité qu'elle ignore la corne : « Mêler [la nourriture] avec du sel et du gingembre (= çt-figavcra), à l'effet de tourner la loi qui déclare impurs les aliments vieux ou con- servés jusqu'au lendemain » ^. — « Employer le sel

��(1) Voir Appendice. — Cp. le naiiyaka de M. Vyiit.

(2) M. Vagga, VI. 12. 1.

(3) Toutefois la boite à aiguilles en corne est défendue, PJic. 85. — Voir M. Vyut. § 273. 08, Javanapatali]iâ, 82, rrhgaliha {?).

(4) On se souvient que le sel, défendu aux bralimacàrins, per- mis aux vànaprnsihas, était prohibé dans l'une des cinq thèses de Devadatta (D'après le Dulva, Rockhill, Life p. 87, Udânavarga, p. 204, et Wassiiieff, p. 5C)).

(5) Le traducteur nous dit : « Salz mit Ingwer mischcul.... n Mais il est certain que lo gingembre joue ici le même rôle que lo sel. Il est au nombre des " médicaments » qu'on peut garder la vie durant, M. Vagga, VL 8.

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