Page:La Vallée-Poussin - Les Conciles bouddhiques.djvu/91

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2y5| i.rs concims noi ddiik.»! t.s. 85

Il lui siillit (rcnlciidi'c ce mol (.ilxtii |);ii' cxcelli'nco, « or et ai'|j;tMil » ; ot, en ('tl'ct, au point tic vue de llcvata, ({iii est celui d'un docteui' taiiiilici' avec le Vinaya, la (|U('sli()ii n'est-elle pas d'une reinartjualde simplicité !

I^(î Nissaji'^iya \mh, iiiv()(|iit' par Sahltakâmiii, est lur- niel : u Tout hliikkliu (pii recevra de l'or on de l'ar^ciil, ou le fera recevoir par ([uel(|u'un, ou le l'ei'a conseivcr en

dépôt n — Les Nis. \[\ et w défendent loulc

relation avec la monnaie, l'achat et la vente '. — Le .Nis. \ est encore plus précis. Il spécifie ([ue, si on olfre à un moine de l'argent pour s'acheter des rohes, le moine dési- gnera un laïc fidèle, « l'homme «pii tient Vàrûma en ordre », par exemple, « au(juel l'argent [)eut être lemis et (jui veillera à l'achat, à la confection des l'ohes - ». i*our (juel([ue motif (]ue ce soit, le moine ne peut l'ecevoir de l'argent.

Que voilà hien une ([uestion « dure et mauvaise », et comhien il est vraisemhlahle ([ue les moines de Vaiçâlï aient eu connaissance des Nissaggiyas et les aient répétés pieusement à chaque phase de la lune ! Or, non seule- ment ils acceptent l'or et l'argent, mais ils ne considèrent pas les espèces monnayées comme le hien indivis de la Communauté : ils les partagent entre eux.

Tout devient clair, les choses du moins se suivent avec une aj)parence de logi([ue, (piand on exann'ne cette his- toire du point de vue de Minayetf. Si la (>)mmnnaiitt.

��(1) M. Vyut. § 200. 21-23.

On sait ([ue la liste des Naihsargikas de la M. Vvut. (§ 260) cor- respond à celle du Pfitimokkha. L'ordre est le même pour les 22 premiers ternies. — Voir G. Huth.

(2) M. Vyut. § 260. 12, presana.

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