Page:La Vallée-Poussin - Les Conciles bouddhiques.djvu/94

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

86 LE MUSÉON. [298

Yaças, Revata, Sarvakrimin ne condamnèrent pas les propositions de Vaiçâlî, notamment \q jâtarûparajata, en invoquant, comme le raconte le Culla, le texte du Prâti- moksa doublé de l'exégèse contenue dans les Yibhangas. Ils les condanmèi-ent, à bon droit, au nom du « Dliarma », parlant et expliquant conformément au Dharma, comme le lit Manicûdaka. A bon droit, disons-nous, car « toute bonne parole est parole du Bouddha » ^ ; et quand le Bouddha aurait ignoré quelque détail, il n'en défend pas moins ce qui est mal ^.

Mais MinayefF nous convie à examiner les faits de plus près.

« Dans les formules techniques spéciales qui désignent les nouveautés de Vaiçâlî, et dans d'autres semblables que l'on rencontre par exemple dans la Mahâvyutpatti, s'est peut-être conservée la forme la plus ancienne des règles du Vinaya, forme qui, dans la suite des temps, se développa par des explications variées en commande- ments (çiksâpada), en règles du Prâtimoksa, etc. » — Par le fait, au Imppati jâtanlpanijdtam des Vajjiputtakas s'oppose le principe qui défend le jâtarûparajatasparçana^ .

��le corollaire (anudhamma) de la Loi ». Il veut biea la regarder comme possible. Elle ne peut cependant s'appuyer que sur les gloses du Dhp. et de Sam. Pas. interprétées par Childers {dham- mam anvmja dhammànudliammapailpanna, Dhp. p. 378). — Je ne sais que faire des six anudharmas de M, Vyut. § 281, 120 ; voir aussi, ibid., § 126, 81, dharmopadharma" .

(1) Voir J. R. A. S. 1902, p. 375.

(2) M. Vagga, VI. 40 : « Ce que je n'ai pas défendu en propres termes est permis ou défendu suivant que c'est conforme ou non à la loi ; ce que je n'ai pas permis......

(3) M. Vyut. § 260, 21 jatarUparajatasparçana ; § 261, 63 ra- tnasamsparça. — Cette conjecture de Minayeff n'est certainement pas exacte pour tous les termes visés de la M. Vyut.

�� �