Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 1.djvu/573

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MAI

de la paix, des lois, évit kendalc’h ar pcoc’h, évil miridigez al lézennou.

Maintien. Contenance, Tair du visage et le port du corps. Dalc’h, m. Kendalc’h, td. Doaré, f. Neûz, f. Elle a un joli maintien, eur c’hendalch braô, eunn neûz vraô é dcûz. M. 4IRE, s. m. Le premier offlcier d’un corps municipal. Penn-a génr, m. Pl. pennou-agcar. Penn-kcar, m. Pl. pennou kcar. Meslra-géar, m. V. mislri-a-géar. Meslr-héar, m. Pl. tnislri-kéar. ilear ou maer, m. Pl. éd. Hors de Léon, mer. — En Galles, macr. H. V.

— Allez parler au maire, il da gomza oud ar penn-kéar, oud ar meslr-kéar, oud arviéar. Mairie, s. f. Charge et dignité de maire. Karg eur penn-kéar, f. Karg eur mcar, {. Mairie. La maison, l’hôtel du maire. Tiar penn-kcar, m. Ti ar mcar, m. Ti-kear, m. Vous viendrez à la mairie avec moi, doñd a réod da di ar méar, d’ann ti-kéar gan-cñ. Mais, conj. Pourtant, cependant. Hôgen ou hégon. Ervâd * ou avâd. Koulskoudé, et, par ahus, kouskoudé. — * Mes. Dans la Cornouaille anglaise, mes. H. V. — II est petit, mais fort, hihanco, hôgen kré eo. Mais Barrabas était un voleur, Barrabaz avàd a ioa eul laer. Mais vous viendrez avec nous, houlskoudé é teüol gan-éomp.

Maison, s. f. Logis, bâtiment pour y loger. Ti, m. Pl. liez ou lier. Kéar ou ker, f. Pl. iou. 11 demeure dans cette maison neuve, enn li névez-zé é choum. Il y eut beaucoup de maisons brûlées, kalz a diez a oc devet. Allons à la maison, dcomp d’ar ge’ar. Maison de plaisance ou j^l^^six. Kcñkiz,{. Pl. ou ou iou. Voilà sa maibon de plaisance, chélu hégeñlùz.

Maison. Race, famille. Gwenn, f. Ticgez, f. Elle sort de bonne maison, cûz a eur weim vâd, eûz a eunn liégez vàd é tcû. Maison. Tous les domestiques d’un homme riche, d’un grand. f/o/ü dùdeunn lioücunnlicgez. Maison d’arrêt, prison. Bàc’h y f. Pl. iou.

  • Prizoun, f. Pl. ioM.

Chef de maison, père de famille. Penn-(i ou penn-liégez, m. Pl. pennou-H ou pennoutiégez. Tiek, m. Pl. liéien. — Ozac’h, va. Pl. ézec’h. H. V.

Maisonnée, s. f. Tous les gens qui demeurent dans une même maison. Il est du style familier. Tiad, m. Pl. ou. Vous ne voyez pas encore toute la maisonnée, na wélit kélelioaz ann liad lioll, hall ddd ann li. Maisonnette, s. f. Petite maison. Tiik, m. Pl. tlézigou. Ti-bihan, m. Pl. licz-bihan. Je vois d’ici sa maisonnette, ac’hann é welann hé diik, hé dihihan.

Maître, s. m. Celui qui a des domestiques, des esclaves, des ouvriers. Aolrou, va. Pl. ao-Irounez. Hors de Léon, ôlrou et ôlraou. En Vannes, eùlrcù. — En Galles, dlhraou. II. V, — • Meslr, m. Pl. mislri. Voilà mon maître, chélu va aolrou, va meslr.

Maître. Propriétaire. Perc’hen, m. PL perc’henned. — En Galles, perchen. H. V. — Je MAL 495

n’en connais pas le maître, na anavézann héd hé berclien.

Maître, adj. Savant, expert en quelque art. Gwiziek. Mal. Il n’est pas encore maître dans son art, né kél c’hoaz gwiziek ou mal e«/i hé vicher.

Petit-maître, homme qui a un air avantageux, des prétentions ridicules et des manières affectées. Fougéer, m. Pl. ien. Bragéer, m. Pl. ien. — Mislrik. Pl. mislriged. A la lettre, proprel. [Demislr, propre.) H. V. — C’est un petit-maître, eur fougéer y eur bragéer eo. Se rendre maître, prendre. Kéméroul. — En Tréguier. kômérel. En Galles, kômerel et kemerel. H. V. — Part. et. Il se rendit maître de la ville, ar géar a géméraz.

Se rendre maître, devenir propriétaire. Perclienna, et, par abus, perc’/iolio. Part. et. Il s’est rendu maître de celte maison, perchenned eo ann ii-zé gañt-hañ.

Se rendre maître de l’esprit de quelqu’un, le maîtriser. Âotrounia. Part, aolrouniel. Qui n’a pas de maître, qui est sans maître. Diberc’hen. Il ne restera pas sans maître, na joutnô kéd diberc’hen

Maître-d’Ecole. Voyez École.

Maîtresse, s. m. Celle qui a des domestiques, des esclaves, des ouvrières. Propriétaire. Ilrôn ou ilroun, f. Pl. ilrônézed ou ilrounézed. " Meslrez, f. Pi. éd. Perc’hcyinez, f. Pl. éd. Je n’ai pas encore payé ma maîtresse, né kél c’hoaz paéei va ilroun, vameslrez, va ferc’hennez gan-éñ.

Maîtresse. Celle qu’on aime, quon recherche en mariage. Karañlez, f. Koañliz, f.

  • M es Irez. — Muia-karel. Dousik-koañl. H. V.

— Ce n’est pas sa femme, c’est sa maîtresse, n«  kéd hé chrég, hé garañlez, hé goañliz, hé veslrez eo.

Petite-maîtresse, femme qui a un air avantageux, des prétentions ridicules et des manières affectées. Fougéérez, f. Pl. ed- Bragéérez, f. Pl. ed. — Mislrigez, f. Pl. ed. Voyez Petit-Maître. H. V. — Je l’ai vu avec une petitemaîtresse, gañd eur fougéérez cm cûz hé wélrt. Maîtrise, s. f. Qualité de maître. Dignité, juridiction. Aolrouniez, f. Hors de Léon, (ifroniez ou ôlrouniez.* Meslronioumeslroniez, f. Maîtriser, v. a. Gouverner en maître. Réna ou méra cvel ann aolrou, ével ar meslr. Ober hé aolrououhé veslr. Âolrounia. Part, aolrouniel.

  • Meslronia. Part, meslronicl. Trec’hi. Part. et.

— En Corn., pennt’Aaat. Part, p eniikc cl. 11.. — Elle maîtrise fort son mari, gicall aolrounia, gwall veslronia, gwall drec’hi a ra hé ozac’h. Majesté, s. f. Grandeur suprême, auguste et souveraine. Titre particulier qu’on donne aux empereurs, aux rois et à leurs épouses. Mcùrdez, f. Meùrded, ra, — Brdzder, f. En Galles, maourdod. H. V.

Majestlelsement, adv. Avec majesté, avec grandeur. gañt meùrdez. — Evel eur roué. H. V. Majestueux, adj. Qui a de la majesté, de la grandeur. àleûr. Lcuna vcurdez — ou a vnizder. H. V.