Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 1.djvu/817

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SEP Sejetiment. Sensibilité morale, probité, générosité, honneur. Kaloun, f. Kalouniez, f. Hégaradàed, m. Éné, m. C’est un homme sans sentiment, eunn dén hép kaloun héb éné eo. Sans sentiments, qui ne marque point de sentiments. Digaloun. Dicné. IJiénaouet. Sentlne, s. f. La partie la plus basse du navire dans laquelle s’écoulent toutes les ordures. Ànn louUdizour. Al loséô, m. Plus bas se trouve la senline, izéloch éma ann louUdizour ou al loséô. Sextine. Retraite, réceptacle. Digémer^ m. Cette ville est la sentine de tous les vices, digémer ann holl wallou eo ar géar-zé. Sentinelle, s. f. Soldat qui fait le guet le jour ou la nuit pour la garde d’un camp, d’une place, etc. Évésiad, m. Pl. éoésidi. Géder, m. Pl. ien. Vous trouverez là une sentinelle, eunn évésiad, eur géder a géfol énô. Sentir, v. a. Recevoir quelque impression par le moyen des sens. Merzoul. Part. et. Il ne sent pas son mal, na verz kéd hé boan. Santout. Part. et. Qui ne peut être senti. Piverz. Sentir. Avoir le cœur touché, l’âme émue de quelque chose d’extérieur. Béza kalounuz ou hégarad. Sentir. Flairer. C’houésa. Part. et. Musa. Part. et. Chouésaal. Part, c’houéséet. Klevout. Part. et. Que sentez-vous ? pétrà a cliouésailftu, a vusii-hul Je sens une bonne odeur, c’houés vdd a glevann. Sentir, v. n. Exhaler, répandre une certaine odeur. Kaoul c’houés. Sentir bon, avoir une bonne odeur. Kaout c’houés vâd. Il sent bon, échoués vdd en deûz. Sentir mauvais, puer. Kaout c’houés fall. Fléria. Part, (lériet. Loui. Part, louel. Il sent mauvais, c’houés fall en deûz ou c’houés fall a zô gañt-hañ. Fléria ou loui a ra. Qui sent mauvais, qui pue. Flériuz. Louidik. Se sentir, v. réfl. Se trouver, se reconnaître. En em gavout. Je me sens malade, klañv en em gavann. Se sentir, avoir part à quelque bien, à quelque mal. Kaoudhé lôd é… Je me sens de sa ruine, va lôd a gavann enn hé sismañlr. Seoir, v. n. Etre assis. Il n’est plus en usage qu’à ses participe*. Azéza. Part. et. Seoir. Etre convenable. Ce verbe, dont rinûnitif n’est plus en usage, ne s’emploie que dans cerlains temps et toujours à la troisième personne du singulier ou du pluriel. Déréout. Part, déréet. Cet habit vous sied bien, déréoud a ra ar zaé-zé ouz-hoc’h, ar zaé-zé a zéré ouz-hoc’h. Séparable, adj. Qui se peut séparer. Àhtll béza ra7inel. Rannuz. Diframtnuz. Séparation, s. f. Action de séparer ou de se séparer. L’cflet de cette action. Rann, m. Dispar <i, m. Diframm, m. Distrolladur, m. I)iforc’hled, m. Dislag, m. Skalf, m. Skarr, m. C’est ici la séparation de leurs biens, aman SEP 739 éma ar rann eûz hô madou. Les séparations des doigts, skalfou ar biziad. Séparation ou entre-deux des cuisses. Gaol ou gavl, f. Séparation ou cloison que l’on fait dans un navire, pour empêcher que les marchandises ne soient brouillées ou confondues ensemble. Stîv ou slivach, m. (Vann.) Speûren, f. Séparément, adv. A part l’un de l’autre. A dû. A du ann eil diouc’h égilé. Il se tient tonjours séparément, a dû en em zalch bépréd. Séparément. L’un après l’autre. Ann eil goudé égilé. Ils sont venus séparément, ann eil goudé égilé iñd deùet. Séparer, v. a. Diviser, partager, désunir. Ranna. Part. et. Disparlia. Part. et. Diframma. Part. et. Distrolla. Part. et. Diskolpa. Part. et. Distaga. Part. et. Vous ne pourrez pas les séparer, n’hellot kédhô ranna, hô distaga. Séparer en deux parties. Hañléra. Part. et. Daou-haniéra. Part. et. Il faut les séparer en deux parties, réd eo hô daou-hañtéra. Séparer par des cloisons les marchandises dans un navire. Slivein. Part, et (Vann.) Se séparer, v. réfl. Se diviser en parties, se détacher. En em ranna. En em ziframma. En em zislrolla. En em zistaga. Skalfa. Part. et. Skarra. Part. et. Frala. Part. et. Ils ne pourront jamais se séparer, bikenn na hellint en em ranna ou en em zistaga. Le soleil les fera se séparer, ann héol hô lakai da skalfa, da skarra. Se séparer, se quitter. Pellaad ann eil diouc’h égilé. En em guilaat. Ils ont eu de la peine à se séparer, 6eac’^ hô deûz bét ô pellaad ann eil diouc’h égilé, oc’h en em guitaat. Sept, nom de nombre cardinal qui suit immédiatement le nombre six. Seiz. En Vannes, seic’h. Les sept jours de la semaine, ar seiz dervez eûz ar zizun. Sept employé pour septième. Scizved. Charles VII, roi de France, Charlez ar seizved ou ar^ seizved enn hanô, roué Brô-C’hall, roué Frans. Septante, nom de nombre cardinal. Soixante et dix. Il est hors d’usage aujourd’hui. Dékha tri-ugeñl. Septembre, 3. m. Le neuvième mois de l’an née, anciennement le septième, quand l’année commençait en mars. Gwengôlô, m. Il est né au mois de septembre, e miz gwengôlô eo ganet. Septénaire, adj. Qui est de sept années. A zeiz vloaz. Seizvéder. Septennal, adj. Qui arrive fous les sept ans. A c’hoarvez bép seiz vloaz. Seizvéder. Septentrion, s. m. Nord, la partie du monde opposée au midi. Hañter^nôz, m. Sléren, f. Nord, m. Les terres regardent le septentrion, élrézég ann hañter-nôz eo trôed ann douarou. Septième, nom de nombre ordinal et s. m. La personne ou la chose qui vient après le nombre six. Scizved. En Vannes, seic’hved. La septième maison est la sienne, ar seizved