Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/126

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lUO CIlAMMAinE iinrTorCNE. Noémi ’<(* 6 u’f7ou< pénaoz é dôa Rulh lékéad enn lu’ fenn Noémi donc en voir comment avait Uuth mis en sa léte moñd d’hé /mil, né harpaz kén nul ht, ha né hé aliaz aller h la suivre, ne résista plus contre elle, et ue la conseilla kén da zistrei élrézéy hé zûd, plus à retourner vers ses gens. O vi’za en tm lékéad enn hefid hô diou, éz éjoiid da Vé-En être se rais en le chcinin elles deux, allèrent à Be-Ihlécm. Kerkeûd fia ma en em gnfsoñd é kéar, ann hoUu thléem. Aussi avant que se trouvèrent en ville, le tout gumzaz anézhô ; hag ar vierc’hed a lavaré.- Houn-nez eo Noémi. parla d’elles ; et les femmes disait : Celle-là est Nuénii. Uou-mañalavaraz d’czhô : N’am hanvit hé l Noémi fdala-Cellc-ci dit à elles : Ne me nommez pas Xoémi ( !i varoud eo, kaerj, hôgen va hafivil Hlara fda lavaroud co, dire est belle), mais me nommez Mara ( à dire est c’houcrôj, rdg ami Ilull - C’halloudck en deûz va c’harged a amère ), car le Tout -Puissant a me rempli de c’houervder, amertume. Leiin ounn éat kuid, ha goullU en deuzva digasedann Ao-Pleine suis allé quitte, et vide a me ramené le Sei-Irou. réidg Ua am hanvit-hu Noémi, tué péliini en deû : gneur. Pourquoi donc me nommez-vous Noémi, moi laquelle a ann Aoliuu lloll-C’halloudck mézékéed ha glac’harell le Seigneur Tout-Puissant humilié et affligé ? DoM a réaz Ua Noémi gant Rulh ar Toabilez hé mcrc’hkaer, Venir fit donc Noémi avec Ilulh la Moabite sa Klle-bclle, eûzar vrû bell-zéjhag é tistrôa : da Téthlécm, er préd ma de le pays loin-là ; et retourna à Belhléera, en le temps que édod vidi ann heizou hcñla. on était en moissonner ics orges premières. Nuémi voyant donc que Kulh s’olistinait à vouloir la suivre, ne la < uiilraria pas davantage, et ne l’engagea plus à retourner vcis U» siens. S’élant mises en route toutes deux, elles allèrent à Be llilcem. Aussitôt qu’elles furent cnirées en ville, tout le monde en parla ; et les femmes disaient : C’est là Noémi. Celle ci leur dit : Ne m’appelez pas Noémi ( c’est-à-dire belle), mais appelez-moi Mara (c’est-à-dire amère J, carie Tout -Puissant m’a remplie d’amertume. Je suis partie pleine, et le Seigneur m’a ramenée vide. Pourquoi donc m’appelez-vous Noémi, moi que le Seigneur Tout-Puissant a humiliée et affligée ? Noémi partit donc de ce pays éloigné, avec Ruth la MoabLte sa belle-fllle, et elle arriva à Belhléera dans le temps où l’on commençait à moissonner les orges. EIL PENNAD. SECOND CBAPITBE. Elimelek, pried Noémi, en dôa eur c’hâr, dén galloudegha Elimélech, époux Noémi, avait un parent, homme puissant et pinvidik-brâs, hanvel Booz. riche grandement, nommé Booz. Ha Ruth ar Voabitez a lavaraz d’hémamm-gacr.• Mar gour-Et llulh la Moabite dit à sa mère-belle : Si comchcmennid d’in, éz iiin d’ar park, hag é lastuminn ayin lamandez à moi, irai à le champ, et ramasserai les mouézcnnou a joumô war lerc’h ar védcùricn, é kémcñl épis resteront sur arrière les moissonneurs, en autant Icac’h ma kavinn digémer mdd digaûd ar pcnn-liégez. Noélieu que trouverai réception bonne d’avec le chef maison. Noémi a Jai’aroi d’e'rAi.• It, vamcrc’h, mi dit à elle : Allez, ma fille. War gémeñt-scézéaz, hag é pcnnaouéwar lerc’h ar vcdcû-Sur autant-là alla, et glanait sur arrière les moissonrien. En em gaoud a réaz pénaoz ar park-sé en dôa évid aotrou neurs. Se trouver fit comment le champ-là avait pour maître unan cùz a géreñd Elimélck, hanvel Booz. un de paren’s Elimélech, nommé Booz. Elimélech, époux deNocmi, avait un parent nommé Booz, homme puissant et riche. Et Ruth la Moabite dit à sn belle-mère ; Si vous me l’ordonnez, j’irai au champ, et je ramasserai les épis qui resteront après les moissonneurs, partout où je serai bien reçue par le chef de famille. Noémi lui répondit : Allez, ma fille. Elle s’en alla donc, et se mit à glaner à la suite des moissonneurs. Il arriva que le champ où elle fut d’abord avait pour maître un des parents d’Elimélech, nommé Booz.