Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/128

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loa cn. vMM. vinr nnFTONNi. pa oe’h deiid dhé t/aoud, ha d’en em dturel dinddn Uéziou puisiiue éles venu à le trouver, et à se jeter 1 -ss. mi, s, -, leux afkel. silcs. Hulh a tavaraz d’ézhan ; IHijémer mdd em eu : béd diyan-é-Rulh dit à lui : Héce{)liün lionne moi a eu d’avec hoc’li, aolrou ; va dicklac’haredlnic’heùzhakomzedUuc’heùz vous, seigneur ; me décbagriné vous a et parlé vous ouc’h kaloun ho matez, pêUini né kéd hcñvel ouz unan vers cœur votre servante, laquelle n’est pas semblable vers une l’iiî bô inerc’hed. lie vos filles. /7u Booz a lavaraz d’êzhi : Pa vczô préd dibri, deûd Et Booz dit à elle : Quand sera temps manger, venez innañ, ha dibrit bara, ha soubid hii kénaouad cr gwin-cgr ici, et mangez pain, et trempez votre bouchée en le vinaigre Chouki a réas ’la é kichcyi ar védeiirien : kéméroud a réaz Asseoir Gt donc en proche les moissonneurs : prendre fit iùd évil /il ; dibri a réaz awalch, hag é lastumaz ar bouillie pour elle ; manger fit assez, et ramassa le choumadur. reste. Neùzé é savaz ac’hano da zaslum a névez pcnnou éd. lidgen Alors selcva de là à ramasser de nouveau letes blé. Mais lioozac’hourc’hémennaz d’hé diid rnn cuUavarout. Ua pa Buoz ordonna à ses gens eu dire : El quand c’hoantafé midi gan-é-hocli, na virit kéd oui hi. voudrait moissonner avec vous, ne gardez pas contre elle. ToUt zô-kén a sévri, lôd eûz hoc’h hordennou, ha Jetez est autant de intention, partie de vos gerbes, et stlapil hô war hô lerc’h, éviC m’ho dasCumâ, hép ru éparpillez-les sur voire arrière, pour que les ramassera sans rou sia, hag héb béza tamallct gañd dén. gir, et sans être blâmé avec personne. Choum a réaz ’(a da bennaoui er park bclég ann abar-Rester fit doue ù glaner en le champ jusqu’à le soir ; daez ; hag ô véza kanned ha dournc( gañdeur wahn ar pcnnou et en être battu et frappé avec une verge les <[■■ é dôa dastumel, é kavaz eûz aheiz, war drô ar meñd eùz a avait ramassé, trouva de orge, sur tour la mesure de cunn EFHi, da lavaroud eo. Cri asiellad. un ephiyk dire est, trois boisseaux. Goudé béza hô sammel, é tislrôaz é kéar, hag ho diskouézas Après être les charj^é, retourna en ville, et les montra d’hé mamm-gacr. Kennig a réaz ivé hag é rôaz d’ézhi ar chou à sa mcre-belle. Offrir fit aussi et donna à elle le madur eùz hé hoed, eûzabéhini é dôa debred awalclt. reste de son repas, de lequel avait mangé assez. Hag hé mamm-gaer a lavaraz d’ézhi ■ E pé léac’h hoc’h eùs-Et sa mère-belle dit à elle : En quel lieu vous ahu pennaoued hiriô, hag é pé léac’h hochcih-hu mé-vous glané aujourd’hui, et eu quel lieu vous a-vousmoisdetl Ra vézû meiUed ann hini undeùzbél iruczouz hoc’h. Rci sonné’/Quesera loué le cehiiil a eu pitié vers vous. Donner a réaz Ruih da anaoud d’ézhi é li biou é oa béd ô vilit Kulh à connaître à elle en maison qui était été en moisdcs plus grandes, puisque vous éles venue le trouver et vous mettre ■lOus sa proteeliuu. Kutli lui dit : Vous m’avez bien accueillie. seigneur ; vous m’avfz consulte, et wut avez parlé au cœur de voire servante, quoique je ne ressemble pas à une de ^os filles. El Booz lui dit : Quand il sera temps do manger, venez ici, mangez du pain, et trempez vos morceaux dans le vinaigre. Elle s’assit à coté des moissonneurs ; elle prit de la bouillie ; elle en mangea suffisamment et mit le reste de côté. Alors elle se leva de là pour aller de nouveau glaner. Or, Booz donna des ordres à ses gens, en disant : Quand liien même elle voudrait moissonner avec vous, ne l’en empêchez pas. Jetez même, tout exprès, une partie de vos gerbes, et éparpillez les derrière vous, afin qu’elle les ramasse sans rougir, et sans que personne ne puisse la blâmer. Elle resta donc à glaner dans ce champ Jusqu’au soir ; et, après avoir frappé et bat-tu avec une verge les épis qu’elle avait ramassés, ellc trouva d’orge, environ lamesure d’un éphi, c’est-à-dire trois boisseaux. Elle les emporta, s’en retourna en ville, et les montra à sa belle-mère. Elle offrit aussi et donna à Noémi les restes de son repas, dentelle avait mangé suffisamment. Et sa belle-mère lui dit : Où avez- vous glané aujourd’hui, et où avcz-vous moissonné ?

Que celui qui a eu 

pitié de vous soit béni. Ruth lui fit connaître chez qui elle avait moissonné, et elle lui dit que le maître de la maison se nommait Booz.