Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/129

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LIVRE SJCüND. di, hag é lavaraz pcnaoz ar gwàz-zé a ioa hanrel llonz. sonner, et dit comment le homme-là élail nommé Booz, Noémi a lavaraz d’ézhi : Ra rai ann Aolrmi mdd-ôbcriou d’iz-Nocmi dit à elle : Que fera le Seigneur hienfails à hañ ; rag mired en dcûz ann hhélcp Irugarez évil ar ré lui ; car gardé il a la même miséricorde pour les ceux varâ, ével en dôa béd é liéñvcr ar ré véO ; hag é lavaraorts, comme il avait eu en tolé les ceux vivants ; et dit raz choaz ■ Ann dén-zé az6 kdr d’é-omp. encore : Le liorame-là est parent à nous. Kém<mned en deûz dioaz d’in, éiné lluUi, en on unani Kecommandé il a encore à moi, dit lluth, se joindre gañd ar védeùrien, bêlé ma vézo méded hé hull éd. avec les moissonneurs, jusqu’à que sera moissonné son tout blé Hémamm-gacr a lavaraz d’ézhi : Gwell eo d’éhoc’h, ra merc’h. Sa mère belle dit à elle : Mieux est à vous, ma Olle movd da vidi gañdhé rerc’hed, enn aounnérajéunan-beii-Mer h moissonner avec ses filles, en la peur ne ferait nn-qnelndg droug d’éhoc’h cnn eur parg ail. que mal à vous en un champ autre. En em unani a réaz ’la gañt merc’hed Jiooz,• hag éz éa : da vi-Se joindre fit donc avec filles Bdoz ; et alla à moisdi gant hô, télé ma taatiimzond annhei : hag ar gwitiiz sonner avec elles, jusqu’à que ramassèrent le orge et le froment er soliérou. en les greniers. io3 iVoémi lui dit ; Que le Seigneur le bénisse,- car ilacoivservé pour les morts le même attachement qu’il portait aux vivants ; et elle lui dit encore : Cet homme-là est notre parent Il m’a ensuite recommandé, dit Rulh, de me joindre aux mois onncurs, jusqu’à ce que tout son blé soit récolté. Sa belle-mère lui dit : Il vaut mieux, ma fille, que vous alliez moissonner avec SCS filles. de peur que quelqu’un ne vous fasse du mal dans un autre champ. Elle se joignit donc aux filles de Booz, et elle alla moissonner avec elles, jusqu’au moment où l’on ramassa dans les greniers l’orge et le froment. TRÉDÊ PENNAD. TnOlSlÈME CHAPITRE. Pa oé dislrôel liuth da gaoïU hé mamm-gacr, Noémi a Quand fut retourné Uuth à trouver sa raère-belle, ^’oémi lavaraz d’ézhi.■ h’iask a rinn habasJcded d’id, hag az likiinn da dit à elle : Chercher ferai tranquillité à toi, et te mettrai à véza crvâd. être bien. Ar Booz-zé, gañt plac’hed péhini oud en em unanel er park, Ce Booz, aux filles duquel Le Booz-là, avec filles lequel tues se réuni cnlechamp, ’lu t’es jointe dans le champ, Rulh étant revenue trouver sa belle-mère, Noémi lui dit : Je chercherai le repos pour toi, et ferai en sorte que tu sois bien. a zô kàr-nés d’é omp, hag enn nôz-mañ é nizô hé heiz est parent-proche à nous, et en nuit-ci vannera son orge el leur. en la aire. Enemtcalc’h éla, cnem lard gañtlouzou c’hoiiézvdd, gwisk Se lave donc, se graisse avec plantes odeur bonne, vêts da gaéra dihd, ha diskenn d’allciir. N’enem zlikouézkét da tesplusbeauxliabits, et descends à la aire. Ne se montre pas à Vooz, kén n’en dévézù debrel hag ével. Booz, que ne aura mangé et bu. Ha p’az ai da gouska, évésa al léac’h é péhini é kouskâ.• Et quand ira à dormir, remarque le lieu en lequel dormira ; moñd a ri tH, hag é tizôlôi ar bailcn war-zii ann Ireid ; en em aller feras là, et découvriras la couverture vers les pieds ; se deûrtl a riéno, hag é choumi. Neûzé héñ hé-unan a lavarô d’id jeter feras là, el resteras. Alors lui lui-un dira à toi pélrâ a dléi d(t âber. quoi devras à faire. est notre proche parent, et il vannera cette nuit son orge dans l’aire. Lave -toi donc, parfumetoi avec des huiles de senteur, mets tes plus beaux habits et descends dans l’aire. Ne te montre pas à Booz qu’il n’ait mangé et bu. Et quand il s’en ira pour dormir, remarque le lieu où il dormira : tu y iras et lu découvriras la couvorlure du ctMé dos pieds ; tu le jelteras là cl lu y resteras,. lors il te dira lui-même ce que tu devras faire.