Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/131

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

LIVRE SECOND. Io5

ha Booz a lavnras d’czhi.- Dhcall na oufii dén é lautrcs ; et Booz lui dit : et Booz dit à elle : Garde que ne saurait personne que Prends garde que personne fiii deùet aman.

tu suis venu ici.

Hac’hoazélavaraz : Àslenn ar iallcn a zô icar-n-oud^ Et encore il dit : Etends la couverture qui est sur toi, lia dalc’h-hi gañd dazaou zourn. Ilag lU 6 vcza hé astcnnct hag et tiens-lù avec les deux mains. Et elle en ôlre la étendu cl hc dak’hel, Booz a vcñtaz c’houcac’h boézeUad hciz, hag hô léhCaz la tenu, Booz mesura six boisseaux orge, et les rail war^i-ézhi ; hag hoa-mañ éz caz da géar gañd hé bcac’h, sur elle ; et celle-ci alla à ville avec sa charge, Hag éz caz da gaoul hé mamm-gacr, péhini a lavaraz d’ézhi : Et alla à trouver sa mère-belle, laquelle dit à elle : Pélràéc’h eûz- té gréai, t’O merc’hl ha Rulh a zanévcUaz d’ézh Quoi as-lu-loi fait, ma lille ? et Rulh raconta à elle kémefid en doa gréai Boos cnn hi ; c’héncer. autant il avait fait Booz en son côté. Hag hi a lavaraz ■■ Chélu c’houéac’h boézeUad hçiz en deiiz réel Et elle dit : Voilà six boisseaux orge il a donné d’in, ô lavarout : N’a fell kél d’in é lislrôfez gouUûélrézé à moi, en dire : Ne veut pas à moi que tu retournes vide vers da vamm-gaer.

ta mère-belle.

Ha Noémi a lavaraz d^ézhi : Gorloz, famcrc’h, lien na wélimp Et Noémi luidit : Attends Et Noémi dit à elle : Attends, ma ülle, jusque ne voyons ma fille, que nous voyions où ne sache que lu sois venue

Et il ajouta : Élends la

couverture qui est sur loi, et liens-l.’i des deux mains. Et

llulh l’ayant étendue et te-

nue, Booz mesura six bois-

seaux d’orge, et les mil sur

elle ; et celle-ci s’en relourna en ville avec sa charge,

Et alla trouver sa belle-

mère, qui lui dit : Qu"as-lu

fait, ma fille ? et Rulh lui raconta tout ce que Booz avait

fait pour elle.

El elle ajouta : Voilà six

boisseaux d’orge qu’il m"a

donnés, en me disant : Je ne

veux pas que lu l’en retour-

nes les mains vides vers ta

belle mère.

ar penn eûz ann drà-man ; rdg ann dén-zé nabaouézâ kél kén le bout de la chose-ci ; car le homme-la ne cessera pas jusque n’en dévézo kasel dabcnnlcémendcn deûzlavarel. ne il aura envoyé à bout autant il a dit. aboutira ceci ; car cet hom-

me-là ne s’arrêtera pas qu’il

n’ait accompli tout ce qu’il a dit.

PÉVÂRÊ PENXAD,

QUATRIÈME CHAPITRE.

Sooz a biñaz éta da borz-héar, hag a azézaz énô. Ha pa Booz monta dans à porte ville, et s’assit là. El quand tvélaz ù voñd é-bioii ar clidr-zé eûz a béhini hon eûz homzct keñt, vil en aller outre le parenl-lù de lequel nous a parle avant, é lavaraz d’ézhanfOc’h hé c’hcrvel dré hé hano : Distrô eunn il dit à lui, en le appeler par son nom • Détourne un nébeûl, hag azez aman. Haghéñ a zislrôaz hag a azézaz. peu, et assieds-toi ici. Et lui se délourna et s’assit. Ha Booz 6 kéméroul dék dén eùz a hénaoured kéar, a El Booz en prendre dix hommes de les aînés de la ville, lavaraz d’ézho ; Azézit aman.

dit à eux : Asseyez-vous ici.

Pa oé azézel ar ré-tnañ, é komzas ével-hcnn oud hé Quand fut assis les ccu. x-ci, il parla comme-ci contre son gdr : Noémi péhini a Z(i dislrôcl eûz a vrô ar VoabiCed, a parent : Noémi laquelle est retourné de le pays les Moabites, icerzô lôd eilz ar bark Elimélck hor breûr ; vendra partie de le champ Elimélech notre frère ; Fcllelem eûz é kkfchez kémcrilsé, ]uig hé lavaroud d’id Voulu j’ai que entendisses autant-là, et le dire ù loi dirdg ar rc holl a zô azézel aman, hag a zô hvnaoured va devant les ceux tous qui est assis ici, et est les aînés mon Booz monta donc à la porte

de la ville, cl s’y assit. El quand il vit passer ce parent

dont nous avons parlé aupa-

ravant, il lui dit en l’appelant par son nom : Détourne-

loi un peu, et viens l’asseoir ici. Et celui-ci se détourna et s’assit.

Et Booz ayant pris dix

hommes dos anciens de la

ville, leur dit : Asseyez-vous ici.

Quand ceux-ci furent assis,

il parla à son |)arent do cette sorte : Noémi, qui est reve-

nue du pays des Moabites,

doit vendre une partie du

champ d’Elimélech, notre

parent ;

J’ai désiré que tu enten-

disses ceci, et j’ai voulu le le dire devant tous ceux qui

sont assis ici, et qui sont les i4