Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/132

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

io6 cnAMMAinn nnr. TONNr. fobl. Mar ftll d’id kaoudar parli-zé dré ar (jwir a gérvñüez, peuplt.’. Si vcul à tui avoir le tharap-là par k- droit de parenté, pri’n-héû, ha daU’h-hén. Hàgen ma na feil kél d’id, lavar-héîi achète-le, et tiens -le. Mais si ne veut pas à tui, dis -le d’in, évit ma tvézinn pétrd a dlcann da ôber ; râk n’cùz kdr à raoi, pour que je saurai quoi jeduis à faire ; car ne a paall < !-bed ncmed-oud, péliini eo ann nùa, ha mé rent autre en-monde sinon toi, lequel est le plus-proche, et moi pvhini co ann til. Ilag héñ a lavaraz.- Mé a hrénô ar park. lequel est le second. Et lui dit : Mui achètera le champ. Ha Boo : a laiaraz d’ézhan : P’as pézâ prénel ar park eûz Et liooz dit à lui : Quand tu auras acheté le champ de a zourn ^oémi, é rañki ivé kéim’rout Itulh ar Voabitez, péhini la main Noémi, devras aussi prendre Uulh la Moabite, laquelle a Zij bel grcg ann hini marô, évit ma ligaii a-névez ha u été femme le celui mort, pour que amèneras de nouveau nô da gâr enn hé zigouéz. nom ton parent en son héritage. Hag hé-mañ a lavaraz • Ar gwir a géreñtiez a zilézann ; râk m lui-ci dit : Le droit de parente j’abandonne ; car «tt dléannkél mouga nésted va c’hércntiez. Kéiner va gwir, ne dois pas éteindre postérité ma parenté. Prends mon droit té, ar gwir a zHézann agaloun-râd. toi, le droit que j’abandonne de-cœur-bon. Hôgcncur c’hiz kùz é oa enn Israël é-touezar gèrent, pénaoz Mais un usage ancien était en Israël j>armi les parents, que via lilczé unan-bcnndg hé icir da cunnall, évit ma vijé si abandonnait un-quclque son droit à unautre, pourqueserail stardann dilez é tennéann dén hé volez évid hé rei ferme le abandon tirait la personne sa chaussure pour la donner à’hé ffâr ■ houn-nez é oa ann desténi eûz ann dilez enn à son parent : celle-là était le témoignage de le abandon en Israël. Israël. Booz a lavaraz éta dite gâr : Tennda votez. Uaghéñhé Booz dit donc à son parent : Tire ta chaussure. Et lui la zennaz rdktûl eûz hé droad. tira aussitôt de son pied. Ha Boo : ô komza oud ann hénaoured hag oud ann holl : Et Booz en parler contre les aînés et contre le tout ; Teslou oc’h, émé-z-hañ, hiziô pénaoz, lcémeñda zôbétda Témoins Êtes, dit-il, aujourd’hui comment autant a été à EUmélek, ha da C’hélion, ha da Vahalon a zù d’in, pa Elimélech, et à Chélion, et à Mahalon est à moi, puisque em eus hébrénel digañt Noemi, j’ai le acheté d’avec Noémi, Ha pénaoz é kémérann da c’hrég Ruth arVoabilez, grég Etcomment je prends à femme Ruth laMoabile, femme Mahalon, évil ma tigasinn a-névez hanô ann hini a zô marô Mahalon, pour que j’amène de nouveau nom le celui est mort c«îi hé zigouéz, gañd aoun na vé kollel hé hanô enn hé dirgez, en son héritage, avec peur ne fût perdu son nom en sa famille, é-loue : hé vreUdcûr hag hé bobl. C’houi, émé-vé, a zô testou parmi ses frères et son peuple. Vous dis-je, est témoin eiî : a gémeñl-mañ. de autant-ci. incicns de mon peuple. Si tu veux avoir ce champ par le Iroit de la parenté, achète-le .’t ( ;arde-le. Mais si tu ne le veux pas, dis-le-moi, pour que je sachece ([uc j’aiù faire ; car il n’y a point d’autre parent que toi qui es le plus proche, et moi qui suis le second. Et il lui répondit J’achèterai le champ. Et Booz lui dit : Quand lu auras acheté le cham[) de la main de Noémi, il faudra aussi que tu épouses Itulh la Moabite, qui a été la femme du défunt, afin de faire revivre le nom de ton parent dans son héritage. Et celui-ci lui répondit : J’abandonne le droit de parenté ; car je ne dois pas éteindre la postérité de ma famille. Prends mon droit, toi, le droit que j’abandonne de bon ctcur. Or, il existait une ancienne coutume en Israël, parmi les parents, que si l"un cédait on droit à l’autre, pour valider la cession, celui qui se démettait de son droit ôtait sa chaussure pour la donner à son parent : c’était là le témoignage de la cession eri Israël. Booz dit donc à son parent : Ote ta chaussure. Et il l’ôla aussitôt de son pied. £t Booz adressant )a parole aux anciens et à tout le monde : Vous êtes témoins, dit-il, aujourd’hui que tout ce qui a été à Elimélech, à Chélion et à Mahalon, est à moi, puisque je l’ai ache e de Noémi ; Et que je prends pour femme Ruth la Moabite, femme de Mahalon, afin que je fasse revivre le nom du défunt dans son héritage, de peur que son nom ne se perde dans sa famille, parmi ses frères et son peuple. Vous êtes, dis-je, témoins de ceci.