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LIVRE SECOND.

Ann holl Vohl a ina oui porz-hcar, hag ann ymoured Le tout peuple qui était contre porte-ville, et les aines alavaraz-M azô Icstou. Ua lakai ann Aolrouar c’hri’jtnan. dit : Nous est témoins. Que molle le Seigneur la l’enunc-ci, péhini czaennda dt, héñvd out Itachcl ha Lia, pélaquclle va en ta maison, serahlalilo à Itachel et IJa, losré hi’i deûz savel li Israël, hit ma vézo eur slwuér a quelles ont levé maison Israël, pour que sera un exemple de fumez cnn Efrata, ha ma é dcvézô eunn hanôkaer è Bethléem. sagesseen Epluala. ctque elle aura un nom beau dans Jlelhléem. na zeûi ivé da di ével li Fares, péhini a Que viendra aussi ta maison comme maison l’Iiarès, lequel chanaz Tamar da Juda, gnñd ar wcnn a ri’ii ann Aoirmt enfanta Tliamar à Judn, avec la race que donnera le Seigneur d’id dinud ar placli-iaouank-mañ. à toi de la fiile-jeune-ci.

BnùT. a gémàraa éta Uiilh, hag aaimtsas gañt-hi ; moñd a réaz Booz prit donc Uulh, et se maria avec elle ; aller fit d’hé cliavoul, hag ann Aolruu hé lékéaz dacñgéhcñia{*]hada à la trouver, et le Seigneur la mil à concevoir et à c’héncl eur mdb.

enfanter un fils.

Hag ar c’hragez a lavaraz da Noémi : Bcnniget ra vézé ann El les femmes dit à Aoérai : Béni que sera le Aolrou, péhini né két fellel d’ézhan é vé da diégez hép nés-Seigiieur, lequel ne pas voulu à lui que fût ta famille sans posl. ed, nag é vé knllcl hé lianô enn Israël ; téritc, ni que fût perdu son nom en Israël ; Évil m’az pézo eur màb da zic’hlac’hari da galoun, ha da Pour que tu auras un flis à consoler ton cœur, et à vaga da gôzni ; ràg ganet eo gañd da verc’h kacr, péhini nourrir ta vieillesse ; car engendré est avec ta fille-belle, laquelle fls kâr ; ha kalz eo give. lloc’h d’id, égél m’az pé sciz mdb. te aime ; et beaucoup est meilleur à loi, que si tu avais sept fils. Ha Noémi ù véza hémérel ar hugcl hcl lékéaz war hé barlen ; ha Et Noémi en cire pris le enfant le mit sur son giron ; et né oa, némél-hi, oc h lié vaga, hag oc’h hé zougen. neétail, sinon-elle, eu le nourrir, et en le porter. Ar gragez hé amézégézed en em laouénéé gañt-hi, ôlavarotU Les femmes ses voisines se réjouissaientavec elle, en dire Eur mdb a zô ganel da Noémi ; hag hi a c’halvaz anézhañ Obed ; Un fils csl né ; Noémi ; et elles appela lui Obed hen-nez a oé làd Isai, Idd David. lui-là fut père Isaï, père David. Chcluamaii nésied Fares.- Fares acV>anaz["F. iron :Esrona Voici ici postérilé l’iiarcs : l’Iiarés engendra Esron ; Esron c’hanaz Aram ; Anima e’hanaz Aminadab ; Aminadab a c’hanaz engendra Aram ; Aram engendra Aminadab ; Aminadab engendra Nahason ; Nahason a clianaz Salmon ; Salmon a c’hanaz liooz Naliason ; Nahason engendra Salmon ; Salmon engendra lîooz ; Booz a c’hanaz Obed ; Obed a c’hanaz Isai ; Isai a c’hanaz David. BoozcngendraObed ; Obed engendra Isaï ; Isaï engendra David. lO’y

Tout le peuple qui éiait à

la porte, et les anciens répondirent : Nous en sommes lé-

moins. Que le Seigneur rende

celle femme, qui entre dans

la maison, semblable à Ra-

chcl et à Li.), qui ont établi

la maison d’Israël, afin qu’elle suit un exemple de saaessc

dans E|)hra(a, etque son noni

soit célèbre dans Belhléem.

Que (a maison devienne

aussi comme la maison de

l’harès, que Thamar enfanta

.’» Jnda, par la postérité que

le Seigneur te donnera de

celte jeune fille.

Booz prit donc Rufh, et

l’épousa ; il lalla trouver, ef

le Seigneur la fil concevoir et

enfanter un fils.

Et les femmes dirent h

Noémi : Béni soit le Seigneur

qui n’a pas voulu que ta fa-

mille fût sans postérité, ni

que son nom fut perdu en

Israël ;

Afin que tu aies un fils

pour consoler ton cœur, et

pour nourrir la vieillesse ;

car il est né de la belle-fille, qui t’aime et qui est beau-

coup mieux pour toi que si tu

avais sept fils.

Noémi ayant pris l’enfant,

le mil sur son giron, et il n’y avait qu’elle qui lui donnât à

manger et qui le portât.

Les femmes, ses voisines,

se réjouissaient avec elle, en

disant : Il est né un fils à

Noémi ; et elles l’appelèrent

Obed ; c’est lui qui fut père

d’Isaï, père de David.

Voici la poslérilé de Pha-

res : Phares engendra Esron ;

Esron engendra Aram ; Aram

engendra Aminadab ; Amina-

dab engendra Nahason ; Na-

hason engendra Salmon ; Sal-

mon engendra Booz ; Booz

engendra Obed ; Obed engen-

. dra Isaï ; Isaï engendra David. (*) l. e verbe cñgéhcñla, qui a le doid)Ie sens de cONcr. voin et de ENCKMnnE», ne s’emploie pliis (|iie dans le second sens ; pour ciwci-. viiin, on dit généralemeiil Joñl da it’za (toiigvrez. H. V. (**) La remarque qu’on vient de faire s’applique aussi A gi’riF/{pnr ahiis pour gnna inusité), qui . signifie à la fois esge. vdber et f.. nfantei : on ne s’en sert pins h. ibilnellcracnt qu’en parlant des femmes et. in sens d’ENUATER : quant au verbe SMce^tonER, qui convient aiulioiumcs, il se rend par ciiséhtñta. IL V.