Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/161

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tromper. Dré hamcrcc’h é ra liémcñt-sé, voar i larcr, d’après ce que l’on dit, il fait tout cela par enclianlcmcnt. (x’ mot est du dialecte de Vannes. Voyez Boéméiiez, Toueli. éhez et Strobinel.

BAMooR, s. m. Enchanteur. Sorcier. Celui qui endort par des contes. Tiorapeur. [’. iun. Ne gn’der némeûr hiriv cr bamourum, on ne croit guères aux sorciers aujourd’hui. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez Coémeb et TOIELI. ER.

Bamol’rez, s. f. Encliantercsse. Sorcière. Fco. 1’1. f(J. Tec’hein é réer dioul-IU l’vclpé vé eur bamourez, on la fuit comme si c’était une sorcière. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez BoÉMÉKEZ et Tolellérez, deuxième art.

BiNAL. Voyez Balan.

  • Banel, s. f. Venelle, petite rue élroitc

et longue. Petit chemin. Pl. hanellou. Trûid a gleiz dré ar vanel, tournez à gauche, par la venelle. V’oyez Ilù et Strévt. Bangolnel, s. f. Pompe, machine qui sert à élever l’eau ou autres llnides. 1*1. bafigounellou. Né zcù kéd a zour cùz ur vañgouncl, il ne vient pas d’eau de la pumpe. Ce mot est du dialecte de Cornouaille. Voyez Rinot’L. BaSgoi’nella, V. a. et n. Pomper, élever, puiser avec une pompe. Faireagirune pompe. Part. et. Réd eo bafigounctla ann dour hoU, il faut pomper toute l’eau. BañgonncUtd cm eûz épàdann nôz, j’ai pompé tonte la nuit. Ce mot est du dialecte de (Cornouaille. Voyez Ki-BomA.

Jîa. ngounemer, s. m. Pompier, celui qui fait ou qui fait agir des pompes. Pl. icn. Ann làn a zâ cnn H, id da glask ar vañgounellérien, le feu est à la maison, allez chercher les pompiers. Ce mot est du dialecte de Cornouaille. Voyez ItinoL’LËR.

Baniéloub, s. m. Gonfalonier, celui qui porte le gonfalon, la bannière. Pl. iox. Ce mot est du dialecte de Vannes. Kn Galles, bannihiz. H. V.

Bann, s. m. Jet. Jetée. Rejet. Pousse. De plus, rayon. Aile de moulin à vent. Echeveau. Pl. ou. Enn eur bann eo dcûclbélég ama, il est venu jusqu’ici en un seul jet. lianiwu hir a zû oud ar gwéz-zé., ces arbres ont de longues pousses. Torredeobann a/’i'iiin-awl, l’ailedu moulin à vent est rompue. Voyez les articles suivants.

Bann-uéoi,, s. m. Rayon de soleil. Pl. lannou-héol. Mar Icii eur batiii-luvt, éz inn crméaz, s’il vient un rayon de soleil, je sortirai. Voyez Saézen.

Bann-Id, s. m. Airée de blé, la quantité de gerbes qu’on met en une fois sur laire. Dm bann-id hon éz c’hoac’k de ztirnfin, nous avons encore deux airoes de blé à battre. Ce mot est du dialecte de Vannes. V’oyez LeOniAD.

IJann-neûi), s. m. Echeveau de fd. Pl. bannmt-neùd. iJibunid ar bannou-ncùd-via, liévidez ces échevcaux-ci. Voyez Kuden. Banna, V. a. et n. Jeter avec violence. Jeter haut ou loin. Rejeter. Repousser. Exclure. Bannir. De plus, tomber, verser, en parlant d’une charrette, etc. Part. cl. Hanned co bi’d oud ar roger, il a été jeté conlre la muraille. lianna a rai ar c’harr, la charrette versera. Voy. TuiLA.

IfAN. NAC’ii. Voyez Banné, premier article. BaNiVé, s. m. Cioutle, l’n pcMi de boisson. Coup à boire. Ttait. lii peu. même sans égard au liquide, puisque l’on dit eur banné làn, un |)eu de feu. Pl. bannéoix. Raid d’in eur banné dour, donnez-moi une goutte d’eau. Ecil cur banné gwin, buvez un coup de vin. A vannéou, goutte à goutle, par gouttes. Banné a encore la signilication de gouHe., dans le sens métaphori(iue, pour dire très-peu ou point DU TOUT. Ae viélann banné, je ne vois goutte, je ne vois pas du tout. ié giev banné, il n’cnlend goutte. En Tréguier, bannec’h. En Cornouaille et ’aiines, bannach. Voyez Bërad et Iaken.

RanmS, s. m. Taie, pellicule ou tache blanche qui se forme quelquefois sur l’œil. Pl. ou. Ar banné a zô war hé lagad, il a une taie sur l’œil. Voyez (Ilazen et IAvennen. Baisnec’h. Voyez BA^^É, premier arlicle. BA^^Él(EZ, s. m. Action de jeter avec violence, de rejeter, de repousser, etc. Rejet. Répulsion. Voyez Ran. na.

Bannier, et, par abus, BANMEL(de 2 syll., ban-nicr, ban-niel), s. m. Bannière, enseigne de guerre. Drapeau. Etendard d’une église, d’une confrérie. Pl. ou. Eur bannier ho detiz kolled enn cmgann, ils ont perdu un drapeau dans le combat. Uanniérou ar vreûriez a tô pounncr, les bannières de la coiilrérie sont lourdes. — En Galles, banniar. H. V. Ba. nô ou Banv, s. f. ’l'ruie qui a des petit» cochons. Pl. banved ou binvi. l’réned cm evz ar vanii gañd hé môc’h munud, j’ai acheté la truie avec ses petits cochons. Voyez Groll, premier article, et Gwiz.

Banv. Voyez le mot précédent.

  • Bainvez, s. m. Banquet. Festin. Régal.

Repas magniljque. Pl. banvésiou (de 3 syll., han-vé-. iiou). lialz a dùd a vézñ crbanvez, il y aura beaucoup de monde au banquet. " Banv< ;za, v. n. Faire festin. Se régaler. Part. cl. Ranvéza a réuñd hiriO, ils se régalent aujourd’hui.

Bao ÜU Bav, s. m. Engourdissement causé par le froid. Au figuré, engourdissement d’esprit. Stupidité. Timidité. Ar boO avir na bléq hé viziad, l’engourdisscriK’nt l’eiiipèche de plier les doigts. A’e goltô bikcnn hé rai’i. il ne perdra jamais sa stupidité, sa limiilite. Vovez Rava.

Raol. Voyez Paol.

Raotou Vaot, s. f. Torluc, nnimal amphibie renfermé dans une boite osseuse. Pl. éd. On le dit aussi pour voilte, arcade ; mais alor.’i son pUir. est en ou. h’ilihaola ici màdoudar c’/ilfiu’('d-riir, la chair de tortue est boniii> pour le scorbut de mer. üiou raol zO en", hé