Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/190

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i6A imi ses couleurs. Tacheter. Rlouclieter. Digarrer. Warqueler. Marhrcr. l’art, cl. Urizet ou britelUd eu dur hé di, la poitf de sa niaisuii est marljrée ou peinte tie diverses cuuleurs. En A anncs, bric hein ùu bric’hellein. Voyez Ma-RKI. Ll. ItiiUAnuii OU Uhizelladub^ s. m. Actiou de peindre de diverses couleurs, de tacheter, de nioucheter, etc. Moucheture. Bigarrure. Marqueterie. iMarbrure. Itiii/ELLA. Voyez U1117. A. UKIZKLLAUlIt. oyeZ iilllZ. kUl’R. ItiiizKM, s. f. lâche rousse sur la peau, princi|>aleuient au visage et aux niairn Rousseur, Lentille. Pl. brizennou ou simplement briz. Ar plac’h-iaouanlizc a zô yôUkd a vriz ou a vrizennuu, cette jeune fdle est couverte de rousseurs. — Hors de Léon, brien. VI. briennou H V. liuizK. NML’z ou Bbizen. nek, adj. Lcntilleux, qui est semé de taches ou de lentilles. Qui est sujet aux rousseurs. Gaudar blcô riiz eopeùrvuia brizennuz ann. dremm, avec les cheveux rouges, on a ordinaiiement le visage lentilleux. Eriz^rez, s. m. Le même que brizadur. Brizi, s. m. Motte de tanneur ou plutôt le tan pilé dont on fait les mottes à briller. N’en deûz kéd a yeùncùd, hag é ra Idn gant brizi, il n’a pas de hois, et il fait du feu avec des mottes de tanneurs. Le Pelletier écrit brézc, mais j’ai toujours entendu prononcer brizi. Brô, s. f. Pays. Région. Territoire. Contrée. Patrie. Lieu de la naissance. Pl. broiou (de 2syll., bro-iou). Eiiz va bro eo, il est de mon pays, liant brô, liant kiz, chaque pays, chaque mode. Brô s’emploie aussi pour compatriote, qui est du même pays. Ya brô, mon compatriote. Voyez Kenvroad. Bflù-C’iuLL, s. f. La France. Le royaume de France. La Gaule. A la lettre, le pays du gallois. E Ilrô-C hall e chuum bréma, il demeure actuellement en France. Bro-Spa. ñ, s. m. Espagne, royaume d’Europe. H. V. Bro-Zaoz, s. f. L’Angleterre. La Grande-Bretagne. A la lettre, le pays dd saxo. n. Da Vrô-Zaoz éz a, il va en Angleterre. Brôad, s. f. Peuple. Peuplade. Nation. Tribu. Pl. ou. Mcùr a vrêad a ioa gwéchall é Brô-C’hall /û y avait autrefois plusieurs nations dans la France. Jjkôadek, adj. National, qui est de toute une nation. H. V. Brodiaez, s. f. Broderie. Ouvrage de brodeur. (Trég. ctGalles.) Voy. Broudérez. H. V. Brodu, v. a. et n. Broder, faire à l’aiguille un dessin sur quelque élofle. La racine de ce vetbe et de ses dérivés est broud, pointe, bout piquant et aigu de tout instrument. (Tréguier et Galles.) Voyez Brocda. IL V. Brodiocr, s. m. Brodeur. Celui qui brode. (Tréguier et Galles.) H. V. Broenn, s. m. Jonc, plante aquatique. Jiroennen (de 2 syll., broen-nen), fém., un lilUJ seul jonc ou une seule branche de jonc. PIbroennennnu ou simplement broenn. Hôknna zù Uùn a vrueitn, votre étang est [)lein de jonc. En Vannes, britin et brcnnen. Bkoe. n. n-vôr, s m. Jonc maiin, plante. Broe. nkek (de 2 syll., brocn-neki, adj. Plein ou couvert de jonc. Lôd eûz kû prdd a zô brocnnck, une partie de votre prairie est couverte de jonc. En Vannes, brennek. Broe. n. vek, s. f. Lieu plein ou couvert de jonc. Pl. bruennégou. Rroéô (de 2 syll., brôé-â], ou Brôev (d’une seule syll.), s. f. Charrette longue et étroiti-, comme celles qui servent à transporter le vin. Pl. brôéciuu (de 2 syll., brôé-viou). Gañd ho prôcô é leiiot, vous viendrez avec votre charrette longue. BfiÙEv. Voyez Bbôéo. Broez ou Brouez, s. f. Emportement. Mouvement de colère qui passe vite. Pl. ou. Se kéd hé geñla vroez, ce n’est pas son premier emportement. Voyez Blanégez. Broéza ou Brocéza (de 2 syll., broé-za ou broué-za), v. n. S’emporter. Se mettre un peu en Colère. Part. cl. liroéza a ra évil nélrd, il s’emporte pour rien. Broézek ou Brocézee (de 2 syll., broézek ou broué-zck), adj. et s. m. Emporté. Un peu colère. Qui est sujet à s’emporter. Pour le plur. du subst., broézéien ou brouézéien. Broézek brdz eo hô preûr, votre frère est bien emporté. Broézéien ifid hô daou, ce sont deux emportés. Bbocon. Voyez Brogonen. Brogo. nei. n, v. impers. Eclairer. Faire des éclairs. Part. et. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez Luc’hédi et Darëdi. Bbogo. nen, s. f. Eclair, feu qui précède le tonnerre. Pl. brogoncnnou ou simplement brogon. Ce mot est du dialecte de Vannes. Bbochem. Voyez Bbëchen. Broc’u, s. m. Blaireau ou taisson, animal sauvage à quatre pieds. Pl. éd. Kcr flériuz eo hag eurbroc’h, il est aus. si puant qu’un blaireau. Voyez Lol’z, deuxième art. Broc’h. Voyez Brôz. Brôidigez, s. f. Colonisation. Etablissement d’une colonie. U. V. Brojim. Voyez Bramm. r>Rô>, s. m. La saignée du cochon, la partie où le boucher a mis le couteau pour le tuer. Eunn tamm bron poazet icar ar glaoïi hor bézo da Icin, nous aurons à diner un morceau de saignée de porc, cuit sur le charbon. Bbondc ou Broxzd, s. m. Meurtrissure. Contusion livide. Pl. ou. Gôlôed oa a vronduou, il était couvert de contusions Voyez BloSs. Brondua ou Broxzua, v. a Meurtrir. Faire une ou plusieurs contusions. Part. et. Brondaed eo gañd ann laoitou, il est meurtri de coups. Brondiader ou Bronzladlb, s. m. Action de meurtrir, de faire des contusions. Meurtrissure.