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Tbëdêbenma pour TR£D£BA^^A, peu usité, v.n. Partager en tiers ou au tiers. Part. et. Voyez le mol précédent.

Trédébënkeii, s. ra. Celui qui partage en tiers ou au tiers. Pi. ien.

Tbédérennérez, s. f. Celle qui partage en tiers ou au tiers. De plus, douairière, veuve qui jouit de son douaire, du tiers du bien commun entre elle el son mari, suivant la coutume de Bretagne. Pl. cd. Voyez ’J'iiédében et Énédahzébez.

Trëdérennëbez ou Tbédéranmëbez, s. m. Tiercemenl, action de tiercer, augmentation du tiers du prix après l’adjudication faite. H V.

TRÉDËBANNÉnEZ. Voyez Tbédébennébez. H. V

Tbédeen. Voyez Trédéren.

Tbéf ou Tbév ou Tréô, s. f. Territoire dépendant d"une succursale. — Très-anciennciDcnt, hameau, village, habitation, tribu. II. V. Pl. iréfiou ou liéviou (de üsyll., Iré-fiou ou iré-viou] ou Irt^ou. Les Hauts-Bretons qui parlent français emploient le mol TRÊVE, dans le même sens. Ann iliz-dn’f ou ann ili :-drév, l’église succursale. Hors de Léon, irc. — En Galles, tref. lin gaël-irl., Iréav. H. V.

Tréf. Voyez Trévkrs.

Tréfad ou Trévad qui est plus usité, s. m. Celui qui habite un lieu dépondant d’une succursale. PI. li-éfiz, el, plus ordinairement, Iré- «12. On dit aussi Iréfian ou trcvian. Pl. Irnianed ou Irévianiz.

Tréfadez ou Tkëvadez, s. f. Celle qui habite un lieu dépendant d’une succursale. Pl. éd. On dit aussi Iréfianez ou (rhianez.

Tbéfian. Voyez Tréfad.

Tbéfunez. Voyez Tbéfadez.

Trêfoet ou Tréocet (de 2 sjll., tré-fvel ou iré-uuet). C’est le participe du verbe inusité iréfoioulréoui, ou peut-être une altération du mot (rôet, participe du verbe Irci, tourner. Quoi qu’il en soit, il ne se dit qu’en parlant des langues ou des idiomes- Eitl lavar iréfoet en deùz, il a un parler singulier, contre l’usage commun. — 11 parle patois. H. V. Eur iéz tréfoet, un dialecte, l’idiome particulier d’un canton, corrompu de la langue générale ou principale de la nation. — lie plus, patois, jargon. Si Iri’foi-l, comme il est encore possible, a pour radical le mot Ire’/', il se dirait alors di langage d’une succursale, par opposition à celui d une paroisse ou cure, el il répondrait au mot français provincial, qui se dit de tout langage qui n’est pas celui de la capitale. — Les Bretons du Léon sont les seuls qui euiploieiit ce mot et s’en servent pour désigner les autres dialectes armoricains qu’ils dédaignent H. V. Voyez Tréf.

Tréftàd, s. f. Patrimoine, llérilacc paternel. H. V.

Teégas. Voyez Tracas

Trëgaser. Voyez Tragasbr. H. V.

Tbégasl’z. Voyez Tbagasi z. H. ^.

Tbkgeb, s. m. Tréguier, un des quatre can-

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tons de la Bretagne qui ont donné leurs noms aux quatre dialectes princifiaux de la langue bretonne qu’on y parle. La ville de Tréguiir est plus connue aujourd’hui, en breton, sous le nom de l.anilrrger. Voyez Gwéned, KebkL et Léo>, premier arlicle.

Trécériad (de 3 syll., trégé-riad, s. m. Celui qui habite le pays de Tréguier. Pl. Ireyériaded ou Irégiriz.

Trëgëbiadez ;de syli., tré gé-ria-dtz’), ?

f. Celle qui habite le pays de Tréguier. Pl. ed

Trégoñt, nom de nombre cardinal. Trente

Trigonlskoéd a dli’id d’in, vous me devez trcril’

écus.

Tbégo.nt, s. m. Trentaine, nombre de trente PI. ou. A drcgoñlou, par trente ou par trentaines.

Thégo.ñtved, nom de nombre ordinril Trentième. Ann Irégoñlvcd, le trentième Anndrégoñlved, la trentième. Tbécho.n. Voyez Tbincdi.. Tréchonein (par r/i français), v. a. cl r, Cueillir de l’oseille. De plus, agacer les dents. Part. el. Ce mot est du dialecte de Vannes Voyez TRiNcuiJiA et Klùc’iia, premier article Tbéc’h. Voyez Tréach, premier article. TnÉc’H. Voyez Trèac’u, deuxième article. Tréc’h. Voyez Tréaz. Tréc’h. Voyez Treiz.

Tréc’ha, superlatif de tréach ou trtc’h Ann Ircc’ha, le plus fort, l’éhini to ann Ircc’ha ac’hanoc’h hû taou P lequel est le plus fort de vous deux. ’N'oyez Tréac’h, deuxièm’ article. Trêc’hek. Voyez Tbëazee. 1 bëc’hein. Voyez Tréaza. Tbëc’hbin. Voyez Tbeiza-’i'BÉc’HER, s. m. Vainqueur, celui qui anm porté quelque avantage sur son concurrent Triomphateur. Dominateur. — Conquérant. En Galles, Ucchour. H. V. Pl. Un. Voyez Faëzeb et GorNiDEK.

Tréc’het, adj. et part. Vaincu. Défait. Bat-tu. H.V.

Tréc’hi, v. a. el n. Etre plus fort. Etre vielorieux. Surmonter. Surpasser. Vaincre. Triompher. Remporter la victoire. Dompter. Maîtriser. Mortifier. M ;tcr. Part. cl. Trcc’hi a raw hévreûr, il sera plus fort que son frère, il surpassera son frère. Trcc’hcd hon lùz, nous avons vaincu, nous avons remporté la victoire. IS’hcUol lu’d hédrcc’hi, vous ne pourrei pas le dompter. Voyez Tréac’h.deuxième article, el Féaza.— En Galles, (r.r’Ai. H. V.

Tréc’moiéz (de 2 syll., Iré-c’houi’z ]. s. ni-Hespiralion difficile. Action de haleter, de respirer fortement et avec peine, comme quand on est essoufllé. Ce mol est composé de (rr. particule, et de r’Aouf’r, soufUe. Vo)ez TksjiÉREZ, premier article.

Tbêc’hoiéza (de 3 syll., tré-chnut-ta), n Haleter, respirer avec oiïorl. Souffler fortement, comme quand on a beaucoup couru — Pousser, battre des flancs, avoir la respira tion difficile, cd parlant des chevaux. ÎI. V