Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/613

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lie la trora|)eltc. — De la Guirabar<lc. H. V.

TrompeUe. Pl. t’en. Voy. Trompil ol Kornfii.

■ Tnoui’n.Émîz, s. m. Action de sonner ou

jouer de la Irompctle. Voyez Tuompil etKoB-

NÉREZ.

TnoÑKOÑAD, adj. Trapu, gros et court. Eunn Croñkonad dm eo, c’est un homme trapu. H. V.

Troñjen ou Tboñciien (par ch franc.), s. f. Tige d’un arbre, la partie qui sort de la terre et qui soutient les branches. Pl. troñjennuu.

Tronôz, s. f. Lendemain, le jour d’après celui où l’on est, ou le jour d’après celui dont on parle. Ann Irônvz, le lendemain. Ann tronû :

ar gwéliou c véz c hoaz mézô, le lendemain 

des fêtes, il est encore ivre. Trônoz est composé de trô, tour, etde nô ;, nuit ; c’est donc, à la lettre, tour de ndit. Quelques-uns, doublant l’article ou le joignant au substantif, disent ann añlrônâz ; c’est ainsi qu’en français

on dit LE LE.’NDEUAIN, pOUT LE ENDEUAIN.

Troñs, s. m. Trousse. Trousseau. Paquet. Faisceau. De plus, carquois, étui à flèches. PI. oi(. On dit aussi (rojïiod, dans le môme sens. — En Galles, trous. En gacl-écos., trous. H V.

Tronsa, V. a. Trousser, replier, relever ce qui pend ; il se dit ordinairement des habits que l’on porte sur soi. Retrousser. De plus, faire un trousseau. un paquet. Part. et. Troñtid hô lôsCen, ré hir eo, troussez votic jupon, iJ est trop long. Tronscd co ann aW houésiou ijañthi, elle a mis les clefs en un trousseau. — En Galles, truusia. En gaël-irl., Irous. H. V.

Troñsad, s. m. La quantité de choses que l’on réunit en un trousseau, en un faisceau. Ce que peut contenir un carquois. Pl. ou. Eunn troñsad aie houésiou a zouij bépréd, il porte toujours un trousseau de clefs. Eunn trofisad birou en dôa c’hoaz, il avait encore un carquois plein de flèches. 1 roñsad s’emploie aussi quelquefois dans le sens de inms.

TroSsel, s. m. Trousseau, nippes, bardes qu’on donne à une Clle en la mariant. lia gwélcl hoc’h eûz-hu hé iro ?ïs«J ? avez-vous vu son trousseau ? H. V.

Trot, s. m. Trot, allure d’un cheval, entre le pas et le galop. — Macrhc rapide- II. V. .Moud rd Iraô d’anu trot, il va bien le trot. . — Voyez Tbota. H.V.

rROTA,ct, par abus, Trot.»l, v. n Trotter, aller au trot, en parlant des chevaux. Il se dit aussi, en parlant des personnes, pour marcher vite et beaucoup. Part. et. Pi’em ciiz kà gcllel lakaal va mardi da drola, je n’ai pas pu faire trotter mon cheval. Trota kacr em cûz gréad /tirio, j’ai beaucoup marché aujourd’hui. — En Galles, rrotia. La racine de ce verbe est troct, pied. En gaël-irl. et écos., trocl ou trait. IL V.

Trotelia, V, II. Marcher vite et beaucoup. Faire plusieurs petits voyages. Courir çJi et là. Part. cl. Troldla a rd héd ann deiz, clle court tout le long du jour.

Trotee, s. m. Trotteur, cheval qui va le

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trot. Et, en parlant des personnes, coureur, celui qui marche fort vite. Pl. ien.

Tiiotèrez, s. f. Trotteuse, jument qui v» le trot. El, en parlant d’une femme, coureuse, celle qui aime à courir çà et là. Pl. éd.

Trocc’h, 8. m. Coupe. Coupure. Taille. Taillade. Incision. Entaille. Elision. Pl. iou Uiuuc’h ann troue’ h éanavézeur ar mézer mdd, on connaît le bon drap h la coupe. Ha doun co hé drouc’h' ! Sa coupure est-elle profonde ;’ En Trcguier et en Corn., <roc h. En Vannes, Ireuc’h. En Galles, troc h et trouc’h. En gaëlirl. et écos., troJÎ*. II. V.

Trocc’ha, t. a. cl n. Couper. Trancher Diviser. Tailler. Inciser. — Elider, supprimer une voyelle (inale. II. V. Part. et. Trouc’hid eunn tamm hara d’in, coupez-moi un morceau de pain. Trouc’hedévczi’i hé benn d’ézhan, on lui tranchera la (etc. Va fait né drauc’h kél, ma faucille ne coupe pas. — Trouc’ha bcrr, trancher, couper court, lever une difficulté. Elit Irouc’haberroc’hjCuWn, en un mot. ll.V. En Tréguier, troc’han. — En Galles, troc’hi. 11. V. N oyez Seéja.

Trocc’had, s. m. Taillade, la partie détachée par une coupure. Balafre. Pl. ou.

Trocc’hadcb, s. m. AciioD de couper, de trancher, etc.

Trolc’her, s. m. Coupeur, celui qui coupe, qui tranche, etc. Pl. ien.

"Trouc’iier-goclol’, s. m. Mouchettes, espèce de ciseaux avec lesquels on mouche la chandelle. Pl. ifn. Voyez Gevel. H.V.

Trocc’uer-poilc’heiN. Voyez Trolc’heb-

GOILOU. H.V.

Trouc’hérez, s. f. Coupeusc, celle qui coupe, qui tranche, etc. Pl. éd.

Trooc’h-plCn. Voyez KAmvED.

THOiic’nrz, adj. Coupant. Tranchant. — Taillable, sujet à la taille. Ann td troue huz eùz a cur gouñlcl, le coté coupant d’un couteau. H.V.

• Troi jiPLV, V. a. Tromper, décevoir, user d’artihcc {lour induire en erreur. Part. ri. Aa droumplil kéd ac’hanoun, ne me tronipeï pas. Voyez ToDELiA. H.V.

  • Trol’mplkr, s. m. Trompeur, celui qui

trompe. Pl. ien. II. V.

  • Trolsh’lérez, s. m. Tromperie, fraude,

artifice employé pour tromper. Pl. iou. AY kéd eunn troumplérez, ce n’est pas une trompciie. H.V.

•rRoiMPLiz, adj. Trompeur, qui trompe. H. V.

Trousken ou Tri’sken, s. f. Croule qui se forme sur une plaie, écaille légère qui survient sur la peau. Pl. «roujAciinnou. Sa likit kéd iinn drou.ikcn fil ; hô kouli da gouéia, ne faites pas tomber la croiMe île votre plaie.

Trooskbnna, v. n. Se former en croiMe. en parlant d’une plaie. Se couvrir décailles. r’ parlant de la peau, l’art, cl. Trouaktnnedeohé e houli, sa plaie s’est recouverte d’une croûte.

Troi :sia. Voyez Troiua.

Troiiz, s. m. Druil. Tapage. Fracas Vaca