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TRL)

TRU

ine. ’l'umultc. Kalz a drouz a zô gañl-lw, ih font beaucoup de liruit, de vacarme. — Eu dalles, Ireual. II. V. Voyez Sine.

laÔLz { de 2 syll., trà-uz), adj. Diversifial )le, qui pculse varier, se dirersilicr. Pivotant, qui pivote, qui tourne sur un pivot. 11. V.

Tbol’z.», et, par abus, Tbouzal, ". n. Faire du bruii, du tapage, etc. Part. et. Gwall ilrouza a ril, vous faites beaucoup de lai)age. Plusieurs prononcent Irousia (de 2 syll., (rousia ).

Trouzbr, s. m. Celui qui fait du bruit, du tapage. Tapageur. Pl. ien. l’iusieurs prononcent trousier (de 2 syll., Irou-sicr j.

Tboozérez, s. f Celle qui fait du bruit, du tapage. Pl. cd. Plusieurs prononcent Irousiérez I de 3 syll., liousic-rez).

Tboüzuz, adj. Bruyant, qui fait du bruit. Plusieurs prononcent «roiwiur (de2 syllab., trou-siuz.)

Thoa-nt, s. m. Gueux, celui qui gueuse par fainéantise. Mendiant. Vagabond. Pl. cd. Na rôit kéd d’ézhan, eann iruiñl eo, ne lui donnez pas, c’est un vagagond. En Vannes, on dit Cruek. Pl. irucion, dans le même sens. Ce mot, avec une terminaison étrangère à la langue bretonne moderne, n’en vient pas moins de trucz, pitié. — En Galles, Iruan. En gaëlirl. , truaghañla, pron. truhañl. H. V. Voyez

KORK.

Tbdañtérez, s. m. Action de gueuser, de mendier. Gueuserie. Mendicité. Vagabondage. Voyez le mot procèdent, ^’oyez aussi Korké-

REZ

TnüA.ÑTBz, s. f. Gueuse. Mendiante. Vagabonde. PI. éd. V^oyez Jbcañt et Korkez.

fRU.^Mi, v. n. Gueuser. Mendier. Vivre en vagabond. Part. et. Mirid oul-hañna druañlo, empèch^-zle de gueuser, de vivre en vagabond. Vovez KotiKA.

l’oyez Korka

’rRCB.RD, adj. el s. m. Tiaitre. Perfide. Double. Fourbe. Trompeur. Pour le pi. du subsl., trubarded. Diwallidoulhañ, curm Inibard eo, méCfz-vous de lui, c’est un trailie. Voyez Ganaz.

Trubrdérez, s.m. Trahison. Perfidie. Duplicité. Fourberie. Tromperie. Kah a zroug en deûz gréad d’iii gañd hé drubardcrez, il m’a fait beaucoup de mal par sa trahison, par sa perfidie.

facBARDEz, s. f. Femme Irailre, perfide, etc. Traîtresse. Pl. cd.

Trcbardi, v. a. et n. Trahir. Faire une perfidie à quelqu’un. Fourber. Tromper. Part. et. Ce verbe es ! peu usité— hors de Corn. H. V. Tri’bcl,s. m. Aflliction. Tristesse. Tribulation. Trouble. Pi. ou. Enn Irubul em eûz hô c’havcl, je les ai trouvés dans l’affliction, dans la tristesse. En Vannes, «re’ôi/. — En Galles, Irabluz. En gaël d’Irl., irébiled. En gaëld’Ec, iriobilcd H. V. Voyez Glac’har.

Tbi-bula, v. a. Afaiger. Attrisler. Troubler. — l’ersécuter. Vexer. Importuner H. V. Pari. cl. Gwaîldrubuled eobétgañdar c’helou-

zé,ià été fort affligé, fort attristé p.ir ce» nouvelles. Voyez GLic’iiARi

TatouLuz, adj. AlUigeanl. Triste. Trubuluz brdz en ar mani-té, cette mort est fort triste. Oyez Glac’iiabcz.

Trlé. Voyez Truez.

Tbl’ek. Voyez Thlà.nt.

’rlez ou Truuez, s. f. Pitié, sentiment de douleur pour les maux d’aulrui Compassion. Commisération, l’ruez im eùz oul-hañ, j’ai pitié de lui. Trucz eo anézhañ, il fait pitié ; à la lettre, pitié est de lui. Mors de Léon, trué ou truhé. —En Galles, trucz. En gaël d’Ecos. et d’Irl., truek. H. V. Voyez Damant.

Trléza, V. n. Avoir pitié, compassion. S’apitoyer sur le sort de quelqu’un. Plaindre. Part. cl. iVa druez kéd ac’liaiioun, il ne me plaint pas, il n’a pas pitié de moi. On dit aussi, et plus souvent, dans le même sens, kaoul trucz. Voyez Klesiha.

Tai,ÉzEK, adj. Qui est enclin h la pitié.

Triéziz, adj. Piteux. Pitoyable. Digne de pitié. Qui excite la pitié. Déplorable. — Lament. ibb’. Iragique. Funeste. H. V. Ëunn drà druézuz eo da glevoul, c’est une chose pitoyable ^ dé[p|orable à entendre. — Eur toerz truézuz eo, c’est une histoire lamentable. ll.V. Hors de Léon, truéuz (de 3 syll., Irué-ux}.

Tbiféeez, s. m. Ecorniflcuse. Parasite. Pl. éd. n.V.

Truflérez, s. f. Soustraction, vol. Pl. éd. U. V.

Trlflébez. Voyez Trocmplékez. H. V.

Trdgab, adj. Miséricordieux. Voyez Iko-

GARËZDZ. u. V.

Tbugarek, adj. Reconnaisssant, qui n’oublie pas les bienfaits qu’il a reçus. Uézit Irugareg évit kémeûd a réeur évid-hoc’h, soyei reconnaissant pourtoul ce qu’on faitpourvous. Voyez AxAocDEK.

’Ircgarékaat, V. a. Uemcrcier, rendre grâces. Part, irugarékcel. Hô irugarékaad a rann, }e vous remercie ; on dit aussi simplement, dans le même sens, trugarckaal, en sous-entendant le reste de la phrase ; c’est ainsi qu’en françjis on dit : merci, pour je vods

REMERCIE.

TaiGAREz, s. f. Miséricorde. Grâce. Pard (3n. Bonté. Déplus, remerciment, action de grâces. Gratitude, reconnaissance d’un bien-’ fait reçu. Leûn eo ann douar eûz ann drugare :

a Zoué, la terre est remplie de la miséricorde, 

de la grâce de Dieu. Ooulennil trugarcz digañl-hañ, demandez lui pardon. Vviril Irugarcz d’Iw mamm, remerciez votre mère ; à la lettre, dites remercïmext a votre mère. Ilag houn-nez eo hô Irugarcz f est-celà votre gratitude, votre reconnaissance’.' Hors de Léon, Irugaré. — En Galles, irugarcz. H. V. Voyez Gwalc’h, premier art. et Axaoddégez.

Trugarézi, v. a. Pardonner, accorder le pardon, ne g.irder aucun ressentiment d’une injure, d’unefaute. Faire grâce. Part. c(U.V.

rBDGAHÉzuz, adj. Miséricordicux, qui est enclin à faire miséricorde. Qui pardonne fa-