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LIVRE SECOND. 75

Eunn ounner em eùz gwélel, hùgen né kid ann liini a zù liollet, j’ai vu une génisse, mais ce n’est pas celle qui est perdue. Ar ré a leiné déac’h aman a zô lud laoaen, ceux qui dînaient ici hier sont des gens gais. 3" Quand les pronoms relatifs qui, lequel, laoctlle, lesqcels, lesquelles sont gouvernés par une préposition, tous ces pronoms se rendent par péhini pour le singulier et péré pour le pluriel.

exemples :

Ann dén cfit a béhini hoc h eiiz komzed d’in a zô deûd aman, l’homme donl^ de q%d ou duquel vous m’avez parlé est venu ici. Guiéled cm cûz ar merc’hed cûz a bcré é c’houlennae’h kélnu, j’ai vu les femmes dunl, de qui ou desquelles vous demandiez des nouvelles. Ckélu ar wézen ouc’h péhini é oé sUigel, voilà l’arbre auquel il fut lié.

Anaoud a rit-hu ar vaouez da béhini em eûz gwerset va zil connaissez -vous la femme à qui ou à laquelle y d. vendu ma maison ? 4" Quand les pronoms relatifs qui, que, sont précédés d’un nom avec l’article indéfini au singulier, ou sans article au pluriel, on peut les omettre eo breton, ou les remplacer par la conjonction ha ou hag.

EXEMPLES :

Anaoud a rann eunn dén a gdr Doué, ou bien hag a gâr Doué, je connais un homme qui aime Dieu.

Séiu lûd né garann kél, ou bien hu né garann két, voilà des gens que je n’aime pas.

Le pronom relatif est très-souvent sous-entendu en breton. Il n’y a point de règle pour cette suppression, cl cela dépend esseutiellemcnt du gortt. On peut retrancher le relatif partout, excepté dans les cas où l’omission rendrait le sens de la phrase équivoque ou imparfait. Voyez les exemples suivants.

Va breûr eo en deAz hô kalvet,

c’est mon frère qui vous a appelé.

Diskouczid d’in ann éd hoc’h eùz da werza, montrez-moi le blé que vous avez à vendre. Rôid d’ézhan ar ré a gerrol,

donnez-lui ceux que vous voudrez.

Komzed em eûz d’é-hoc’h anézhañ,

je vous en ( de lui j ai parlé.

N’em eûz mui a ézomm anézhi.

’ Le pronom français en, relatif de la personne et signifiant de lui, d’elle, d’eux, d’elles, se rend par’ anézhañ, ane’i/ii, pour le singulier, et anézho, pour le pluriel. EXEMPLES :

je n’en (d’elle) ai plus besoin,

Kléved cm eûz é : oac’h ar pcnn anézhô, j’ai entendu dire que vous en étiez le chef. G’ En, relatif de lachose et signifiant de cela, se rend par eùz ann drd-zé, ou bien cù : a gémeñl-sé.

exemples :

Rei a rinn d’é-hoc’h eùz ann drâ-z6, 1 Komzid d’ézhan cûz a gément-sé, je vous en donnerai. I parlez-lui-en.

’ En, relatif du lieu et signifiant de la, s’exprime par ac’hanô. 

EXEMPLES :

Ac’hanô ounn, / Ac’hanô é Icù,

j’en suis. i il en vient.

Exercices sur les pronoms relalifs.

Ui 1 péhini a oa kcr Icré araok, a véz klañv Elle qui était si forte auparavant, est soualiez hrcmuñ, vent malade à présent.

Va mamm 1 péhini a zù deûd aman hiriô, Ma mère, qui est venue ici aujourd’hui, vous Il ra hé goure’ hémcnnou d’é-hoc’h, fait ses compliments. IIô c’hoarézed 1 péré a wélann allez, a gar- Vos sœurs, ^«r je vois souvent, désireraient fé éz afac’h d’hô zi, que vous allassiez chez elles. .Inn hini 2 a 20 (àr a gomz nébeût, Celui qui est sage parle peu. Ann hini 2 né glco kvd a zô kcr rcûzeûdig Celui ^ni n’entend pas est aussi malhouhag ann hini 2 «e icel kél, rcux que celui qui ne voit pas.