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Page:La rebellion de 1837 à Saint-Eustache.djvu/264

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Enfin, je terminais cette correspondance que j’ai pu- bliée en 1875 ^t dont je viens de parler avant la citation précédente, par les considérations qui suivent :

Une simple question maintenant. Peut-on m’expliquer comment il se fait que depuis 1837, ma famille a toujours été l’amie des Papineau, des Dumouchel, des Girouard, et autres chefs ?

Cette intimité existait même avant 1837, et pour en donner une preuve je citerai les trois lettres qui vont suivre et que j’ai trouvées dans les papiers de l’un de mes oncles, feu F. E. Globensky, écr., notaire.

L’une est la copie d’une lettre ou réponse adressée à feu J. J. Girouard, écr., notaire, alors qu’il était à Québec. La voici :

St-Eustache, 24 août 1838. Mon cher confrère,

Permettez-moi de me servir de cette expression dont jadis nous faisions usage l’un envers l’autre, et qui n’était que l’expression des sentiments d’amitié que nous ressen- tions l’un pour l’autre et dont les relations ont été inter- rompues par les dissensions politiques qui ont si forte- ment agité le pays ; dissensions malheureuses qui ont fait tant de victimes.

Puissiez-vous désirer comme moi le retour de ces temps de paix oli nous nous voyions avec tant de plaisir et l’oubli des animosités qui ont pu nous éloigner l’un de l’autre. Oui, oserais-je penser à la possibilité de voir nos relations rétablies ?