Page:Labarthe - Voyage au Sénégal pendant les années 1784 et 1785, 1802.djvu/108

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traite des nègres le coton et l’indigo, autres productions précieuses pour les arts et les manufactures.

D’un autre côté, les denrées que produisent les Colonies offrent un débouché favorable pour les objets de l’industrie, et fournissent au commerce la matière la plus abondante des échanges.

Par un enchaînement naturel, le commerce ne peut fleurir sans que la navigation n’éprouve le même avantage ; dès-lors tous les ouvriers qu’elle emploie vivifient nos ateliers.

Enfin le défaut de culture dans nos Colonies priverait la France d’un produit réel de cent soixante millions[1] et nous rendrait tributaires des étrangers, surtout des Anglais, dont les Colonies produisent les mêmes denrées

  1. Voyez note 17.