Page:Labarthe - Voyage au Sénégal pendant les années 1784 et 1785, 1802.djvu/147

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rejoindre dans des parages dangereux. IL était également à craindre que ces bateaux ne fussent assaillis par les pirogues nombreuses des peuples des Bissagots, qui contiennent quelquefois jusqu’à cent hommes.

Nous sortîmes du canal à la faveur des marées. Nous passâmes à la pointe nord du banc de Formose, d’où nous fîmes route pour les îles des Idoles.

Dans le trajet rapide que nous avons fait dans l’archipel des Bissagots, j’ai recueilli quelques renseignements d’un Français que nous trouvâmes à Bissao.

Ce Français, nommé Constantin, faisait partie de l’équipage d’un bâtiment de commerce qui, ayant tenté il y a onze ans, de traiter dans cet Archipel, échoua sur l’île de Yoko ; l’équipage fut en partie massacré et en partie fait esclave ; Constantin était du nombre de ces derniers.

Voici ce que j’ai appris touchant cet Archipel, sur lequel nous n’avons