Page:Labarthe - Voyage au Sénégal pendant les années 1784 et 1785, 1802.djvu/25

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de la part de son auteur, puisqu’il sait douter.

Ce qui m’a inspiré l’estime la plus vraie pour M. Delajaille, c’est l’attention et les soins qu’il a apportés dans ses reconnaissances. Le journal qu’il a tenu serait du plus grand secours pour les navigateurs. Il a bien voulu me le communiquer : je crois vous faire plaisir d’en extraire ce qui peut vous intéresser sous le rapport de la géographie et de la navigation.

"Pour tourner le cap Barbas, dit M. Delajaille, je fis sonder de deux heures en deux heures, et l’on trouva depuis trente-cinq brasses, au large, jusqu’à cinquante brasses, à une lieue et demie de terre. Je m’en approchai à une lieue, sans trouver moins de vingt brasses, ce qui prouve la non-existence du banc entre le cap Barbas et le cap Blanc, auquel lès cartes donnent trois Lieues de projection dans l’ouest. On distingue bien parfaitement