Page:Labarthe - Voyage au Sénégal pendant les années 1784 et 1785, 1802.djvu/65

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s’appellent Foules par corruption</ref>.

Il faut s’arrêter, attendre, négocier. Cette lenteur, souvent excessive, est d’autant plus désagréable qu’on n’est jamais parfaitement d’accord. Quelquefois, on en v,ient aux prises.

Les naturels résistent aux périls da ce voyage, mais les étrangers y succombent presque toujours : ceux qui reviennent sont mourants, et il est rare qu’ils se rétablissent parfaitement. Au retour, la navigation n’est pas dangereuse, parce que la mauvaise saison est passée. Elle est prompte, en ce que les courants et les vents la favorisent.

D’après les notes qui m’ont été communiquées par un Marabou, la route par terre à Galam offre un moyen plus sûr, plus prompt et plus commode. On peut entreprendre ce voyage pendant huit mois de l’année, et se rendre à Galam en vingt-cinq jours[1]. Le temps

  1. Voyez note l3.