Page:Labarthe - Voyage au Sénégal pendant les années 1784 et 1785, 1802.djvu/73

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et il assurait, d’après les essais qu’il avait faits, qu’elles produiraient, tous frais quelconques, quarante et cinquante pour cent de bénéfice. La Compagnie, convaincue plus que jamais de la bonté de ces mines, faisait des préparatifs pour en accélérer l’exploitation, lorsque la prise du Sénégal, en 1758, fit évanouir ses espérances. On ignore jusqu’à quel point les Anglais se sont occupés de cet objet important, pendant qu’ils ont possédé[1](a) le Sénégal ; on sait seulement qu’ils y envoyèrent, en 1769, un artiste qui mourut en Galam.

Les principales mines sont celles de Natacou et de Kelimani, situées aux environs de la petite rivière de l’Or, qui prend sa source près d’un village appelé Tambaoura, et qui se joint à celle de Felémé, à quatorze on quinze

  1. Depuis l7SS jusqu’en 1779.