Page:Laberge - Quand chantait la cigale, 1936.djvu/11

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Lorsqu’il s’en va en vacances ou en voyage, le citadin ne manque jamais d’emporter son kodak afin de prendre des vues qui lui remémoreront plus tard les lieux visités, les jours passés à la campagne ou dans des villes étrangères. Pour moi, pendant mes quelques mois d’été à Chateauguay, au lieu de me servir d’appareil photographique, j’ai simplement noté avec mon crayon quelques paysages, quelques attitudes des êtres qui m’entouraient, et exprimé certaines impressions. De ces pages, j’ai formé ce cahier qui me rappellera, à moi et aux miens, les heures vécues dans la vieille petite maison blanche, sous les grands liards, près de la rivière miroitante au clair de lune…

A. L.