Page:Labiche, Delacour, Choler - Les Chemins de fer, 1867.djvu/94

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GINGINET.

Encore deux !

JULES.

Et après, je toussaille, mais ce n’est pas sérieux.[1]

CLÉMENCE, à son mari, lui montrant Courtevoil qui fume à une table.

Peut-être que l’odeur du cigare…

GINGINET.

C’est juste. (Allant à Courtevoil et le saluant.) Capitaine… nous avons ici un vieillard qui est souffrant.

COURTEVOIL.

Eh bien ? je ne suis pas médecin.

GINGINET.

Non, mais peut-être que la fumée de votre cigare…

COURTEVOIL.

J’endure bien son rhume… il peut bien avaler ma fumée.

GINGINET.

Oui, je n’insiste pas ! (À part.) Porc-épic !

CLÉMENCE, qui s’est levée, et s’adressant au capitaine d’une voix câline.

Et moi, capitaine, me refuserez-vous, si je vous prie d’éteindre votre cigare ?

COURTEVOIL, se levant.

Quand une femme commande, c’est comme si elle ordonnait… (Appelant.) Ratatouille !

TAPIOU.

Capitaine !

COURTEVOIL.

Un couteau.

  1. Clémence, la Nourrice, Jules (tous assis près du poêle), Ginginet, Tapiou, Courtevoil.