Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 01.djvu/137

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Bobin, qui est monté sur une borne, au fond, pour lire le nom de la place.

Baudoyer !… mon oncle !… Place Baudoyer… nous y sommes.

Nonancourt.

Quelle chance !… Cherchons le numéro 8.

Tous.

Le voilà… Entrons ! entrons !

Nonancourt.

Ah ! sapristi !… pas de portier ! et mon gueux de gendre ne m’a pas donné la clef !

Hélène.

Papa, je n’en puis plus… je vais m’asseoir.

Nonancourt, vivement.

Pas par terre, ma fille… nous sommes en plein macadam.

Bobin.

Il y a de la lumière dans la maison.

Nonancourt.

C’est l’appartement de Fadinard… il sera rentré avant nous… (Il frappe et appelle bruyamment.) Fadinard, mon gendre !… (Tous appellent avec lui.) Fadinard !

Tardiveau, à Vézinet.

Un peu de silence, monsieur !

Vézinet, gracieusement.

Trop honnête, monsieur… je me brosserai à la maison.

Nonancourt, criant.

Fadinard !!!

Bobin.

Votre gendre se fiche de nous.