Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 01.djvu/147

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qui l’a escamoté !… (Se tournant.) Où est-il ?… où est ma femme ?… où est ma noce ?…

Tardiveau, en train de s’en aller.

Au poste, monsieur… tout ça au violon… (Il sort à droite.)

Fadinard.

Au violon !… ma noce !… et le chapeau aussi !… Comment faire ?

Anaïs, désolée.

Perdue !…

Emile, frappé.

Ah !… j’y vais… j’y vais, je connais l’officier ! (Il entre au poste.)

Fadinard, joyeux.

Il connaît l’officier !… nous l’aurons !… (Bruit de voiture à gauche.)

Beauperthuis, dans la coulisse.

Cocher, arrêtez-moi là !…

Anaïs.

Ciel ! mon mari !…

Fadinard.

Il a pris un cab… le lâche !

Anaïs.

Je remonte chez vous !…

Fadinard.

Arrêtez !… il vient fouiller mon domicile !

Anaïs, très effrayée.

Le voici !…

Fadinard, la poussant dans la guérite.

Entrez là !… (À lui-même.) Et l’on appelle ça un jour de noces !…