Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 01.djvu/235

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
Edgard, à part.

Bonne bête, va !

Madame Beaudeloche.

C’est singulier !… ça te prend bien souvent depuis quelque temps…

Edgard, s’asseyant.

Oui… chaque fois que je veux sortir.

Madame Beaudeloche.

Le plus extraordinaire, c’est que j’ai fait venir mon dentiste… et il n’y comprend rien.

Edgard, assis.

Parbleu !

Madame Beaudeloche.

Hein ?

Edgard.

Parbleu !… puisque c’est nerveux !

Madame Beaudeloche.

Ah ! mon Dieu !… où as-tu donc fourré ton chapeau ?

Elle le lui prend sur la tête.

Edgard, le retenant.

Tiens !… c’est nerveux !… comme mes dents !

Madame Beaudeloche.

Comment te trouves-tu ?

Elle va poser le chapeau sur la table à gauche.

Edgard, regardant Florestine.

Mais… je crois que ça va mieux… et même si je pouvais