Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 01.djvu/236

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prendre un peu l’air. (Il se lève, Florestine le pince.) Non ! oh ! aïe !… oh ! aïe !… ça me reprend !

Il se rassied.

Madame Beaudeloche.

Pauvre enfant ! que lui faire ?

Elle remonte.

Florestine, apportant une petite fiole.

Si Monsieur voulait essayer un peu de cet élixir ?…

Edgard, froidement.

Merci, mademoiselle. (Bas à Florestine.) Fichez-moi la paix !… je n’aime pas qu’on me blague !

Elle remonte.

Madame Beaudeloche, arrivant derrière le fauteuil et lui nouant vivement un mouchoir blanc sous le menton.

Tiens ! cette mentonnière…

Edgard, à part.

Bien !… voilà le bouquet ! Tenue de fiancé.

Madame Beaudeloche, bas à Edgard.

Là !… repose-toi… tiens-toi chaudement… et, quand la crise sera passée, viens me retrouver chez M. Veauvardin…

Edgard, l’interrompant.

Oh ! là là…

Madame Beaudeloche.

Florestine, je vous recommande mon fils.

Florestine.

Soyez tranquille, madame.