Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 01.djvu/274

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Scène XX

Madame Beaudeloche ; puis Edgard ; puis Veauvardin
Edgard, à la porte du salon de droite et saluant à la cantonade.

Mademoiselle, mille remerciements… vous polkez comme un ange… (Descendant.) Maintenant, vite, la bassinoire ! (Apercevant sa mère.) Oh !… maman !

Madame Beaudeloche.

Edgard, c’est très bien… tu fais parfaitement les honneurs… Je te recommande d’inviter la tante d’Henriette… c’est une politesse…

Edgard.

Oui…

Madame Beaudeloche.

Je l’aperçois là-bas près de la glace… Va… mon enfant… dépêche-toi…

Edgard.

Oui, oui… oui… (Il remonte vers la porte du salon et redescend brusquement en voyant sortir sa mère par la gauche du troisième plan.) J’ai bien le temps de faire danser les tantes d’Henriette !… (Regardant autour de lui.) Où peut-il avoir fourré la bassinoire ?

Il cherche dans les coins.

Veauvardin, entrant par la droite du troisième plan, la bassinoire à la main, à part.

Ce que ce notaire vient de me dire est bien étrange… Il croit avoir vu une femme dans la chambre de mon gendre !…