Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 01.djvu/434

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de l’étiquette auraient retardé le bonheur que j’éprouve à me trouver au milieu de vous.

Tourterot, à part.

Est-il devenu fadard !

Poupardin, à sa fille.

Mais il a l’air très convenable, ce jeune homme.

Tourterot, à César.

Sais-tu que nous t’attendons depuis ce matin… tu nous as fait droguer.

César, bas.

Mon père !

Gélinotte.

Ces médecins, ils arrivent toujours trop tard !

César.

Gélinotte… (À part.) Diable ! (Haut.) Toi, ici ?…

Gélinotte.

Bonjour, César !

Ils se donnent la main.
Tourterot.

Qu’est-ce que c’est que celui-là ?

César.

Un de mes amis, que je ne m’attendais pas à retrouver ici… Depuis quand as-tu quitté Paris ?

Gélinotte.

Depuis un an.

César.

Ah !… (À part.) Voilà qui me rassure sur sa discrétion

Gélinotte.

Dis donc, je suis avoué ici.