Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 01.djvu/442

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Camille.

Certainement, monsieur, je suis désolée… (Indiquant César.) Mais c’est Monsieur…

Gélinotte, à César.

Comment ! toi, mon ami ?…

César.

Tu avais donc des prétentions sur Mademoiselle ?… Ma foi, mon cher, j’ignorais… ça m’afflige, mais… (Montrant Tourterot.) c’est mon père…

Gélinotte, à Tourterot.

Comment ! monsieur ?…

Tourterot, s’approchant de Gélinotte.

De quoi ?… vous voulez aussi ?… du flan !

Gélinotte.

Mais permettez, monsieur !…

Tourterot, criant.

La Marseillaise !… (Gélinotte remonte.) Il me bassine, cet avoué ! (À César.) Il me bassine !

César.

Mon père, ça ne se dit plus !

Tourterot.

Non ? Eh bien, il me traquemarde !… (À Gélinotte.) Vous me traquemardez… voilà !

César.

Impossible de l’arrêter !

Gélinotte, élevant la voix.

Mais mes trois places de coupé ?… j’en serai donc pour mes frais ?… Un avoué !… ça ne se peut pas !… J’en appelle ! j’irai en cassation !