Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 01.djvu/72

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Hélène, pleurant.

Il l’avoue !

Bobin.

Pauvre cousine ! (Embrassant Hélène.) Fi ! monsieur, fi !…

Fadinard.

Tenez-vous donc tranquille, vous !… (À Bobin, le repoussant). On ne marche pas dans les plates-bandes.

Bobin.

C’est ma cousine.

Nonancourt.

C’est permis.

Fadinard.

Ah ! c’est permis… Eh bien ! cette dame que j’ai embrassée est ma cousine aussi.

Tous.

Ah !!!

Nonancourt.

Présentez-la-moi… je vais l’inviter à la noce.

Fadinard, à part.

Il ne manquerait plus que ça ! (Haut.) C’est inutile… elle n’accepterait pas… elle est en deuil.

Nonancourt.

En robe rose ?

Fadinard.

Oui, c’est de son mari.

Nonancourt.

Ah ! (À Tardiveau.) Monsieur, je renoue ! Bobin, je te la retire.