Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 02.djvu/131

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
PERRICHON

Monsieur Armand, nous resterons chez nous demain soir… et, si vous voulez nous faire plaisir, vous viendrez prendre une tasse de thé…

ARMAND, courant à Perrichon, bas.

Demain ? vous n’y pensez pas… et votre promesse au commandant !

Il retourne près d’Henriette.
PERRICHON

Ah ! c’est juste ! (Haut.) Ma femme… ma fille… nous repartons demain matin pour la mer de Glace.

HENRIETTE, étonnée.

Hein ?

MADAME PERRICHON

Ah ! par exemple, nous en arrivons ! Pourquoi y retourner ?

PERRICHON

Pourquoi ? peux-tu le demander ? tu ne devines pas que je veux revoir l’endroit où Armand m’a sauvé.

MADAME PERRICHON

Cependant…

PERRICHON

Assez ! ce voyage m’est commandant… (Se reprenant.) commandé par la reconnaissance !



FIN DU VOYAGE DE MONSIEUR PERRICHON.