Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 02.djvu/334

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monde !… Laisse-moi l’orner d’un peu de clinquant, et aussitôt chacun l’admirera… (montrant la chaîne) comme ton câble Ruolz.

Malingear, à part.

Il y a un fond de vérité dans ce qu’elle dit.

Alexandrine, entrant.

Monsieur !

Malingear.

Quoi ?

Alexandrine.

C’est ce monsieur… le numéro 16, qui s’impatiente…

Malingear.

Ah ! c’est vrai… nous l’avons oublié, ce pauvre homme ! Faites-le entrer !…

Madame Malingear, vivement.

Non, pas encore… il a le 16… (À Alexandrine.) Dites-lui que Monsieur tient le 14…

Malingear.

Ah ! tu crois que je tiens le 14 !… (À Alexandrine.) Allons, dites-lui que je tiens le 14 !…

Alexandrine sort.

Madame Malingear.

Donne-moi ta bourse…

Malingear.

Ma bourse… Pourquoi ?

Il la lui donne.

Madame Malingear, disposant des pièces d’or.

Dix louis dans ce plat… trois sur le bureau… et deux sur le piano !