Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 02.djvu/398

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Ratinois.

Oui… Ne parlons pas de Frédéric… parlons d’Emmeline… Il faut lui faire, à cette enfant, une existence de soie et d’or.

Malingear, pénétré.

Oh ! merci pour elle !

Ratinois.

D’où je conclus qu’il y a lieu d’augmenter la dot.

Malingear.

C’est tout à fait mon sentiment.

Ratinois.

Eh bien… fixez vous-même… J’accepte d’avance.

Malingear, à part.

Ah ! très bien !… Parlez-moi des commerçants. (Haut.) Je pense qu’en donnant cent cinquante mille francs…

Ratinois.

Ah ! Malingear… ce n’est pas assez !

Malingear.

Alors, mettons deux cent mille.

Ratinois, se levant.

C’est convenu ! Moi, je donne l’argenterie, et vous deux cent mille…

Malingear, se levant.

Comment !… C’est vous qui les donnez.

Ratinois.

Moi ? Par exemple !

Malingear.

Pourquoi moi et pas vous ?…