Désambois, laissez-moi vous dire que vous ne vous y connaissez pas.
Vraiment !
Pas le moins du monde… La science, voyez-vous, c’est comme la peinture à l’huile, permettez-moi cette comparaison…
S’il est possible !…
Pour que cela tienne, pour que cela soit solide… il faut trois couches !… c’est long à sécher, mais cela dure. Eh bien, nous avons de par le monde une bande de petits poseurs, sérieux ; graves, avec de grands mots dans la bouche… ça étonne les imbéciles !
Monsieur…
Ce n’est pas pour vous que je dis cela ! Mais frottez-les, ces petits messieurs… ils n’ont qu’une couche… leur science s’écaille sous l’ongle, ce n’est pas de la peinture, c’est du vernis.
Et peut-on vous demander, sans indiscrétion, combien vous avez reçu de couches… puisque couche il y a ?…
Oh ! moi, je ne me donne pas pour un savant… Cependant, je pourrais… par hasard… savoir des choses que d’autres ne savent pas.
Vous ? Vous m’étonnez !