Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 03.djvu/60

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Colombot, remontant et allant se placer à table.

À labonne heure ! si j’étais raisonnable, je ne prendrais que du thé…

Tout le monde est assis.

Célimare.

Ah ! vous avez joliment fonctionné hier !… Belle-maman, votre dîner était épatant.

Emma.

Nous étions trop serrés…

Célimare, à Emma.

Je connais un de tes voisins qui ne s’en plaignait pas.

Il joue avec sa serviette et cherche à en donner un coup par-dessous la table.

Madame Colombot, riant.

Ah ! très joli !

Colombot, à part, riant.

Il a de l’esprit !

Madame Colombot.

Si nous étions serrés, c’est la faute de ton mari, qui nous a invité trois personnes de plus.

Colombot.

Ah oui ! M. Bocardon ! Il me plaît beaucoup… il est gai !…

Madame Colombot.

Et complaisant… Mais pourquoi donc sa femme n’est-elle pas venue ?

Célimare, embarrassé.

Elle a été retenue… bien malgré elle.

Emma.

On la dit charmante…