Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 04.djvu/145

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Dutrécy, à lui-même.

Eh bien, alors ? (Haut.) Madame, je vous remercie de ces bonnes paroles… J’avais besoin de les entendre.

Madame de Verrières.

Ah ! je savais bien que je finirais par vous convaincre.

Dutrécy.

Oui, je suis convaincu… et je ne demande au ciel qu’une chose, c’est que Thérèse me soit une épouse aussi accomplie, aussi dévouée que vous l’avez été, madame…

Madame de Verrières.

Comment, monsieur, après ce que je viens de vous confier..

Dutrécy.

J’ai besoin d’un intérieur… Veuillez recevoir, madame, l’expression de ma sincère admiration et de ma profonde estime…

Madame de Verrières, sèchement.

Je vous remercie… Me permettez-vous de faire mes adieux à Thérèse ?

Dutrécy.

Comment donc ! Thérèse ne peut puiser que de bons exemples dans votre compagnie !

Madame de Verrières, à part.

Ah ! le vilain homme !

Elle entre chez Thérèse.