Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 04.djvu/163

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De La Porcheraie.

Mon cher, je pars…

Dutrécy.

Comment ?

De La Porcheraie.

Ma femme a positivement le droit de vivre chez moi… Alors, je ne veux plus avoir de chez-moi…. je vais voyager… je me défendrai par la fuite.

Dutrécy.

Et vous venez me faire vos adieux ?

De La Porcheraie.

Non ! je viens pour le sous-seing…

Dutrécy.

Ah ! oui… le sous-seing !… signons toujours…

Fourcinier.

Plus tard… quand la rue sera percée…

Il sort.

De La Porcheraie.

C’est un faiseur !…

Dutrécy.

Un homme sans bonne foi !

De La Porcheraie.

Voilà l’heure du chemin de fer, je m’en vais.

Dutrécy.

Nous nous écrirons…

De La Porcheraie.

Oh ! à quoi bon ? nous n’avons rien à nous dire !

Dutrécy.

Mais nous ne nous reverrons plus !