Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 04.djvu/236

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
Berthe.

Peut-être qu’en voyant le vicomte…

Manicamp, continuant.

Que toujours une dignité calme…

Berthe.

On pourrait le prier…

Manicamp, continuant.

Une égalité parfaite…

Berthe.

Le supplier…

Manicamp, éclatant.

Mais écoutez-moi donc, sacrebleu ! je vous prêche la patience, la modération, mille tonnerres ! et vous ne m’écoutez pas, ventrebleu !

Berthe,

C’est que vous prêchez… en jurant…

Manicamp.

C’est juste, c’est plus fort que moi, c’est dans le sang !… (Remontant,) Tiens ! je vais chez mon notaire… pour le contrat… ça me rafraîchira… Toi, tu tiendras compagnie à Folleville… ça l’émoustillera… c’est-à-dire… enfin… tu comprends que… Bonsoir, ma fille.

Manicamp sort par le fond à gauche.


Scène V

Berthe, seule

C’est vrai que je suis un peu vive… c’est égal, hier, j’ai été trop loin… quand je pense que, devant toute la cour…